
© OFP Atlantique
Un million de tonnes d'ici 2018 : récent lauréat du Prix de l'Innovation*, OFP Atlantique affiche ses ambitions après une année 2014 en équilibre, ponctuée par une croissance de 41 % de ses volumes. Outre le bilan de 466.000 tonnes pour un chiffre d'affaires de 5,5 millions d'euros, l'opérateur a renouvelé pour trois ans son contrat avec le papetier Condat en Dordogne confortant son activité "Pâte à papier" à l'origine de 25 % de ses trafics. Son offre s'est également étendue aux ports de Nantes-Saint-Nazaire, Barcelone et Carthagène dans les céréales (65 % de son activité) et les vracs liquides (10 %). Accompagnant le groupe Soufflet dans son développement sur le port de La Rochelle, la filière céréalière est "l'axe stratégique d'OFP Atlantique", reconnaît l'opérateur. Sa zone de chalandise devrait ainsi s'élargir "vers la Bourgogne, le Centre et le Sud-Ouest de la France".
ECR, actionnaire actif
Cette stratégie croise celle d'Euro Cargo Rail, son actionnaire à hauteur de 24,9 % avec le Grand Port maritime de La Rochelle (50,2 %) et le GPM de Nantes-Saint-Nazaire (24,9 %). Discret mais puissant, son partenaire filiale du groupe DB Schenker concurrence Fret SNCF sur ses terres. Par la voix de son directeur commercial, Jean-Philippe Delmont, ECR revendique "une part de 18 % sur le marché du fret ferroviaire en France", soit la moitié du trafic traité par les opérateurs alternatifs à l'entreprise nationale historique. En sus d'ECR qui dispose de certificats de sécurité en France et en Belgique, le groupe DB Schenker compte des filiales dans la plupart des pays européens dont Transfesa. Laquelle intervient dans le schéma de transport d'OFP Atlantique en Espagne via la traction ferroviaire, la mise à disposition de wagons à écartement ibérique et d'ateliers techniques.
ECR, actionnaire actif
Cette stratégie croise celle d'Euro Cargo Rail, son actionnaire à hauteur de 24,9 % avec le Grand Port maritime de La Rochelle (50,2 %) et le GPM de Nantes-Saint-Nazaire (24,9 %). Discret mais puissant, son partenaire filiale du groupe DB Schenker concurrence Fret SNCF sur ses terres. Par la voix de son directeur commercial, Jean-Philippe Delmont, ECR revendique "une part de 18 % sur le marché du fret ferroviaire en France", soit la moitié du trafic traité par les opérateurs alternatifs à l'entreprise nationale historique. En sus d'ECR qui dispose de certificats de sécurité en France et en Belgique, le groupe DB Schenker compte des filiales dans la plupart des pays européens dont Transfesa. Laquelle intervient dans le schéma de transport d'OFP Atlantique en Espagne via la traction ferroviaire, la mise à disposition de wagons à écartement ibérique et d'ateliers techniques.
"OFP Atlantique vise le million de tonnes d'ici 2018"
En France, ECR dispose d'une flotte de 160 locomotives avec deux ateliers de maintenance, et de sa propre école de formation aux métiers ferroviaires dont de conduite. Avec la gestion des sillons, les conducteurs de locomotive est en effet une ressource rare sur le marché ferroviaire avec une formation d'au minimum huit mois. En sus de son offre en trains complets et lots de wagons, ECR est enfin membre du réseau Railnet France qui propose une nouvelle offre en wagon isolé en cours de déploiement sur le territoire national autour de hubs à Dijon-Gevrey et Sarrebruck.
Europorte, au service des GPM
Par ordonnance du 2 août 2005 suivie de décrets en 2007 et 2008, Réseau ferré de France a transféré les réseaux ferrés portuaires aux GPM. Contre une soulte de 116 millions d'euros (incluses les soultes versées aux ports autonomes de Paris et de Strasbourg), les GPM ont depuis l’obligation d’en assurer l'entretien et le fonctionnement via la gestion des circulations des trains notamment. Des expertises confiées à des gestionnaires délégués sélectionnés sur appel d'offre. Suivant cette procédure, Socorail a remporté, seule ou avec des partenaires, six des sept appels d'offres lancés par les GPM. Au Havre par exemple, Socorail assure la maintenance de son réseau ferré portuaire et, avec Colas Rail, les opérations de relevage. À Nantes-Saint-Nazaire, la filiale d'Europorte est associée à ETFS, une autre jeune entreprise ferroviaire active auprès des ports, pour l'entretien et la maintenance du réseau ferrée portuaire. Seul Marseille-Fos recourt à un autre opérateur composé de trois entreprises : Sferis, ETF Services et RDT 13. Dans cette gestion déléguée dont le contrat a été signé en mars 2015 jusqu'en 2020 avec reconduction possible jusqu'en 2024, Sferis, mandataire du groupement, gère la maintenance des caténaires, la signalisation et la circulation des trains, ETF les travaux sur voies nécessitant des moyens lourds, et RDT 13 la maintenance "classiques" des voies.
* Dans la catégorie "Services et transport"