
De Saint-Nazaire au Havre en passant par Saint-Brieuc et Cherbourg, les ports historiques de l'industrie française - souvent en difficulté économique - ont été retenus par les fabricants Alstom, Areva et Siemens pour des sites de fabrication et d'assemblage.
Alstom et Areva sur les rangs
Alstom, qui n'a plus ouvert d'usine en France depuis vingt ans, en promet quatre (deux de pales et de mâts à Cherbourg et deux de générateurs et de nacelles à Saint-Nazaire), à la condition de remporter avec son allié EDF au moins trois des cinq fermes d'éoliennes en mer qui seront attribuées en avril. "On vise aussi la deuxième phase de l'appel d'offres, la troisième s'il y en a une, mais aussi les gros marchés au Royaume-Uni et en Allemagne", deux à trois fois plus gros qu'en France, assure Jérôme Pécresse, qui dirige la nouvelle division énergies renouvelables d'Alstom.
À la clé : 1.000 emplois directs et 4.000 indirects, plus un centre d'ingénierie de 200 personnes près de Nantes. S'y ajoutent 2.000 emplois temporaires sur les chantiers en mer et 400 de maintenance dans d'autres petits ports de la côte Ouest (Fécamp, Ouistreham, Saint-Quay-Portrieux...), soit 7.500 au total, selon le consortium mené par EDF et Alstom.
Areva, concurrent direct d'Alstom sur l'appel d'offres via deux alliances avec GDF Suez et l'espagnol Iberdrola, s'est lui engagé à créer entre 700 et 1.000 emplois directs avec des sites de pales et d'assemblage à Cherbourg, plus 3.000 indirects - s'il remporte au moins deux des cinq champs (soit environ 200 éoliennes). Siemens, s'il est retenu au large de Saint-Brieuc en avril, a lui aussi promis une usine.
L'arrivée des grands groupes français dans le paysage est aussi une nouveauté : le seul constructeur basé en France est jusqu'à présent l'orléanais Vergnet (120 employés dans l'éolien) spécialisé dans les petites éoliennes, notamment pour l'Outre-Mer. Le reste de la filière française est composé de sous-traitants, notamment des fabricants de mâts (SIAG et Céole en Bourgogne, SEMA en Bretagne, Baudin-Chateauneuf en région Centre...), une activité peu délocalisable où l'allemand Enercon va lancer une usine en Picardie.
Alstom et Areva sur les rangs
Alstom, qui n'a plus ouvert d'usine en France depuis vingt ans, en promet quatre (deux de pales et de mâts à Cherbourg et deux de générateurs et de nacelles à Saint-Nazaire), à la condition de remporter avec son allié EDF au moins trois des cinq fermes d'éoliennes en mer qui seront attribuées en avril. "On vise aussi la deuxième phase de l'appel d'offres, la troisième s'il y en a une, mais aussi les gros marchés au Royaume-Uni et en Allemagne", deux à trois fois plus gros qu'en France, assure Jérôme Pécresse, qui dirige la nouvelle division énergies renouvelables d'Alstom.
À la clé : 1.000 emplois directs et 4.000 indirects, plus un centre d'ingénierie de 200 personnes près de Nantes. S'y ajoutent 2.000 emplois temporaires sur les chantiers en mer et 400 de maintenance dans d'autres petits ports de la côte Ouest (Fécamp, Ouistreham, Saint-Quay-Portrieux...), soit 7.500 au total, selon le consortium mené par EDF et Alstom.
Areva, concurrent direct d'Alstom sur l'appel d'offres via deux alliances avec GDF Suez et l'espagnol Iberdrola, s'est lui engagé à créer entre 700 et 1.000 emplois directs avec des sites de pales et d'assemblage à Cherbourg, plus 3.000 indirects - s'il remporte au moins deux des cinq champs (soit environ 200 éoliennes). Siemens, s'il est retenu au large de Saint-Brieuc en avril, a lui aussi promis une usine.
L'arrivée des grands groupes français dans le paysage est aussi une nouveauté : le seul constructeur basé en France est jusqu'à présent l'orléanais Vergnet (120 employés dans l'éolien) spécialisé dans les petites éoliennes, notamment pour l'Outre-Mer. Le reste de la filière française est composé de sous-traitants, notamment des fabricants de mâts (SIAG et Céole en Bourgogne, SEMA en Bretagne, Baudin-Chateauneuf en région Centre...), une activité peu délocalisable où l'allemand Enercon va lancer une usine en Picardie.