Les professionnels portuaires niçois en conflit avec le département

Les professionnels, réunis au sein de l’Union maritime, ont boycotté le conseil portuaire pour dénoncer la non-prise en compte de leurs intérêts par le Conseil général des Alpes-maritimes, propriétaire de l’infrastructure.
En décembre, les professionnels n’ont pas participé au conseil portuaire. Une position justifiée par l’absence de prise en compte de leurs demandes par le Conseil général des Alpes-maritimes – propriétaire – et la CCI de Nice – concessionnaire de l'infrastructure. Depuis bientôt trois ans, les professionnels portuaires réclament une adaptation des installations pour l’accueil des nouveaux cars ferries pour la Corse ou  des unités de croisière. Il s’agit notamment du réaménagement du quai Infernet pour  accueillir décemment et  à moindre frais deux unités de 200 mètres de long.

Entraves au développement portuaire

Or, depuis cette date la Chambre de commerce et d'industrie a lancé le chantier d’un parking souterrain  pour automobiles de 400 places qui a ponctionné 30 millions d'euros sur le budget portuaire alors que l’arrivée de la ligne 2 du tramway sur l’un des quais va entraver un peu plus l’activité portuaire. Rodolphe Striga, président de l’Union maritime, exige du département et de la CCI une vision claire du destin du port en activité commerciale et de plaisance. Or le contrat de plan État-Région (CPER) 2015-2020 en discussion intégrait le financement des aménagements portuaires. Actuellement le port de Nice atteint son optimum avec 880.000 passagers pour la Corse par pour 1.450 rotations de cars ferries. Le trafic de marchandises plafonne à 173.000 tonnes (exportation de ciment). En l’absence de longueur de quais suffisante, Nice a perdu 75 % de son activité de croisière. Un projet de restructuration dort dans les cartons. Son inscription dans le CPER 2015-2020 lui permettrait de bénéficier de financements de l'État et de la Région. De son côté, le maire de Nice et président de la Métropole Christian Estrosi a déclaré en décembre qu’il n’excluait plus la création d’une nouvelle infrastructure portuaire à proximité de l’aéroport au débouché de l'Opération d'intérêt national (OIN) Éco-Vallée. Un projet toutefois à long terme et au financement incertain. D’ici à sa conclusion, l’activité commerciale du port aura peut-être disparu au profit de la plaisance, rendant caduque cette solution.

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