Comme attendu, AP Møller-Maersk a publié des résultats en nette hausse au deuxième trimestre, portés par l'envolée de la demande et des taux de fret. Le groupe a aussi acquis deux entreprises spécialisées dans le e-commerce, évaluées à près d'un milliard de dollars.
"Maersk a continué à afficher une croissance et une rentabilité solides, avec une nouvelle performance record marquant le douzième trimestre consécutif de progression des bénéfices d'une année sur l'autre", s'est félicité le PDG de l'armateur, Søren Skou.
Investir dans la croissance de l'entreprise
Entre avril et juin, le bénéfice net a bondi à 3,71 milliards de dollars (environ 3,14 milliards d'euros), contre un profit de 427 millions un an plus tôt, a indiqué le premier opérateur mondial de ligne maritime conteneurisée dans son rapport financier semestriel. Soit 30 % de plus que pour l'ensemble de l'année 2020, déjà marquée par un bond des bénéfices grâce la surchauffe du secteur liée à la crise du coronavirus à partir du second semestre.
Le chiffre d'affaires, déjà annoncé lors d'une révision à la hausse des objectifs 2021, a progressé de 58 % par rapport au deuxième trimestre 2020, à 14,2 milliards de dollars, là où les analystes tablaient sur 14,1 milliards. "Nos bénéfices et nos flux de trésorerie nous permettent d'accélérer encore notre transformation, d'investir dans la croissance de l'entreprise, notamment par le biais d'acquisitions ciblées", a déclaré Søren Skou.
Pour répondre à ces attentes, le Danois a annoncé vendredi l'acquisition de du Nord-américain Visible Supply Chain Management, dont la valeur d'entreprise est estimée à 838 millions de dollars, et de B2C Europe (86 millions de dollars), afin "d'accélérer la croissance de notre logistique, en particulier dans le domaine du commerce en ligne".
Résultat d'exploitation multiplié par 6,5
Moteur du groupe AP Møller-Maersk, la branche Ocean, consacrée à la ligne maritime régulière, a elle aussi connu une hausse spectaculaire de son chiffre d'affaires, de 6,57 à 11,07 milliards de dollars (+ 68,5 %). Son résultat d'exploitation (EBIT) a, lui, explosé, en progression de 549 % (multiplié par 6,5), de 550 millions à 3,58 milliards de dollars. Ainsi, le taux de marge brute a bondi de 24 points, à 32,3 %.
Les volumes transportés ont augmenté de 15 %, passant de 2,903 à 3,341 millions d'EVP entre les deuxième trimestres 2020 et 2021, "tirés par les exportations asiatiques, les trafic est-ouest, intra-Asie et nord-sud". À la hausse de la demande, s'ajoute la nécessité pour les entreprises de reconstituer leurs stocks, qui ont été en grande partie épuisés l'an dernier lorsque les échanges ont été quasiment mis à l'arrêt par la pandémie de Covid-19. L'envolée concomitante des taux de fret a fait le reste. Les tarifs ont progressé en moyenne de 59 % par rapport à la même période de l'année précédente, lorsqu'ils avaient été réduits par les blocages au début de l'épidémie en Asie.
Dans le même temps, Maersk Line a constaté une augmentation de 0,9 % du coût de la boîte transportée, à prix de soutage constant, "en raison de la hausse des coûts de manutention des conteneurs, due principalement à la congestion et aux perturbations du réseau". L'armateur affiche un taux de remplissage de ses quelque 730 navires de 95,9 %. Il annonce aussi un respect des délais "resté le meilleur du secteur, même s'il continue d'être insatisfaisant en raison de la congestion, notamment en Amérique du Nord et en Asie, ainsi que des départs annulés et des retards dus, entre autres, à la congestion de Suez et en ce moment à celle de Yantian".
Maersk table désormais sur un EBIT sous-jacent compris entre 14 et 15,5 milliards de dollars en 2021 (contre 9 à 11 milliards annoncés en mai). Quant à la demande mondiale, le groupe s'attend à une hausse annuelle de 6 à 8 % en 2021, contre 5 à 7 % de hausse estimé jusqu'ici.
Investir dans la croissance de l'entreprise
Entre avril et juin, le bénéfice net a bondi à 3,71 milliards de dollars (environ 3,14 milliards d'euros), contre un profit de 427 millions un an plus tôt, a indiqué le premier opérateur mondial de ligne maritime conteneurisée dans son rapport financier semestriel. Soit 30 % de plus que pour l'ensemble de l'année 2020, déjà marquée par un bond des bénéfices grâce la surchauffe du secteur liée à la crise du coronavirus à partir du second semestre.
Le chiffre d'affaires, déjà annoncé lors d'une révision à la hausse des objectifs 2021, a progressé de 58 % par rapport au deuxième trimestre 2020, à 14,2 milliards de dollars, là où les analystes tablaient sur 14,1 milliards. "Nos bénéfices et nos flux de trésorerie nous permettent d'accélérer encore notre transformation, d'investir dans la croissance de l'entreprise, notamment par le biais d'acquisitions ciblées", a déclaré Søren Skou.
Pour répondre à ces attentes, le Danois a annoncé vendredi l'acquisition de du Nord-américain Visible Supply Chain Management, dont la valeur d'entreprise est estimée à 838 millions de dollars, et de B2C Europe (86 millions de dollars), afin "d'accélérer la croissance de notre logistique, en particulier dans le domaine du commerce en ligne".
Résultat d'exploitation multiplié par 6,5
Moteur du groupe AP Møller-Maersk, la branche Ocean, consacrée à la ligne maritime régulière, a elle aussi connu une hausse spectaculaire de son chiffre d'affaires, de 6,57 à 11,07 milliards de dollars (+ 68,5 %). Son résultat d'exploitation (EBIT) a, lui, explosé, en progression de 549 % (multiplié par 6,5), de 550 millions à 3,58 milliards de dollars. Ainsi, le taux de marge brute a bondi de 24 points, à 32,3 %.
Les volumes transportés ont augmenté de 15 %, passant de 2,903 à 3,341 millions d'EVP entre les deuxième trimestres 2020 et 2021, "tirés par les exportations asiatiques, les trafic est-ouest, intra-Asie et nord-sud". À la hausse de la demande, s'ajoute la nécessité pour les entreprises de reconstituer leurs stocks, qui ont été en grande partie épuisés l'an dernier lorsque les échanges ont été quasiment mis à l'arrêt par la pandémie de Covid-19. L'envolée concomitante des taux de fret a fait le reste. Les tarifs ont progressé en moyenne de 59 % par rapport à la même période de l'année précédente, lorsqu'ils avaient été réduits par les blocages au début de l'épidémie en Asie.
Dans le même temps, Maersk Line a constaté une augmentation de 0,9 % du coût de la boîte transportée, à prix de soutage constant, "en raison de la hausse des coûts de manutention des conteneurs, due principalement à la congestion et aux perturbations du réseau". L'armateur affiche un taux de remplissage de ses quelque 730 navires de 95,9 %. Il annonce aussi un respect des délais "resté le meilleur du secteur, même s'il continue d'être insatisfaisant en raison de la congestion, notamment en Amérique du Nord et en Asie, ainsi que des départs annulés et des retards dus, entre autres, à la congestion de Suez et en ce moment à celle de Yantian".
Maersk table désormais sur un EBIT sous-jacent compris entre 14 et 15,5 milliards de dollars en 2021 (contre 9 à 11 milliards annoncés en mai). Quant à la demande mondiale, le groupe s'attend à une hausse annuelle de 6 à 8 % en 2021, contre 5 à 7 % de hausse estimé jusqu'ici.
