Les projets lyonnais plutôt épargnés par le rapport Duron

Le rapport de la commission Mobilité 21a tranché dans le vif et notablement réduit l’enveloppe de 245 milliards d’euros et les 70 projets du Schéma national des infrastructures de transport. La région lyonnaise est largement concernée par les nouvelles orientations qui se dessinent.
La commission Mobilité 21 présenté par Philippe Duron a résolument donné la priorité au traitement des nœuds ferroviaires qui représentent 80 % des crédits sur l’enveloppe annoncée de 8 à 10 milliards d’euros pour la région lyonnaise. Gérard Collomb, président du Grand Lyon, se réjouit que la problématique du nœud ferroviaire lyonnais (NFL) ait été prise en considération… alors même qu’il ne faisait pas partie des projets listés dans le Snit. Le Grand Lyon défend le scénario d'un tunnel ferroviaire et d'une gare souterraine permettant de neutraliser la saturation du NFL.
Malgré un classement en priorité 2, portant le dossier au-delà de 2030, le Grand Lyon semble satisfait que la commission ait souligné la nécessité de traiter de manière globale le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL-parties nord et sud), une infrastructure qui concerne le fret. La partie nord du CFAL a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique tandis que la partie sud pose toujours des problèmes avec un raccordement sur la rive droite du Rhône près de Givors.

Les projets routiers soutenus

La LGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (POCL) visant à soulager la ligne TGV historique Paris-Lyon n’est pas pour demain non plus. On ajoutera dans ce chapitre des reports, la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône.
Côté A 45, entre Lyon et Saint-Étienne, attendue depuis si longtemps par les actifs et chefs d’entreprises, la commission considère la "poursuite des études indispensables". Elle juge nécessaire que soit trouvée "une solution satisfaisante pour l’arrivée du projet sur l’agglomération lyonnaise afin d’éviter d’y aggraver les conditions de circulation". Un espoir avant 2030 ? Pendant ce temps, les entrepreneurs vont ailleurs.
L’axe A6/A7 qui traverse Lyon et entraine trafics locaux, nationaux et internationaux sur un réseau saturé a été pointé par la commission. Elle a acté que le "grand contournement autoroutier de Lyon vise à rétablir la fluidité du trafic de transit au droit de Lyon tout en contribuant aux objectifs du Plan de déplacements urbains de l’agglomération lyonnaise. Il conduit à déclasser les autoroutes A6/A7 à l’intérieur du périphérique lyonnais et à supprimer, dès la mise en service du contournement la continuité autoroutière de l’agglomération".
Pour la Transalpine, le tunnel international qui est le maillon central du projet n’est pas concerné par le rapport Duron car il fait l’objet d’un traité intergouvernemental signé entre la France et l’Italie ainsi que d’une déclaration commune émise lors du sommet franco-italien du 3 décembre 2012 à Lyon. Le rapport prend en compte la cohérence de l’ensemble du projet dont fait partie le nœud ferroviaire lyonnais.

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