Les redevances d'ADP, un arbitrage de haut vol

Le niveau des redevances d'Aéroports de Paris pour les cinq prochaines années doit être arbitré d'ici fin juillet par le gouvernement, qui devra trancher entre la rente que lui procure ADP et le redressement d'Air France, dont il est aussi actionnaire.
Les compagnies aériennes ont le vent dans le dos depuis que la Commission consultative aéronautique (CoCoAéro) leur a rendu un avis très favorable, fixant pour "objectif de réduire l'évolution des redevances aéroportuaires" d'ADP, à entre 0,7 et 1 % en dessous de l'inflation chaque année pour la période 2016-2020, alors que le gestionnaire des aéroports de Roissy et d'Orly souhaiterait les augmenter jusqu'à 1,75 % par an en plus de la hausse des prix.
La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam), qui regroupe les principales compagnies aériennes françaises dont Air France et ses filiales (Hop!, Transavia France), considère que cet avis va "dans le bon sens". Même Easyjet, qui réclamait une baisse plus forte, estime qu'"il faut avancer dans un esprit de compromis", a déclaré François Bacchetta, directeur pour la France de la compagnie britannique à bas coûts, deuxième client d'ADP en termes de trafic.

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