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En signe de protestation contre une liquidation qu'ils imputent directement à la politique de réduction drastique des coûts des chantiers STX France, les salariés concernés envisageaient de bloquer les accès aux chantiers. Des barrages filtrants avec distribution de tracts ont déjà été mis en place à plusieurs reprises près des chantiers depuis une dizaine de jours. Les chantiers STX France "font venir des boîtes sous-traitantes de Pologne, de Roumanie, qui n'ont pas les mêmes charges que nous et qui font 50 heures par semaine alors que nous on fait 35 heures, on peut pas se battre comme eux", a déclaré à la sortie du tribunal Christophe Le Floch, délégué CGT. "Vous voyez aujourd'hui le résultat, c'est les 82 personnes qui vont être licenciées", a-t-il ajouté. "C'est dommage, après vingt-cinq ans de ma vie et, pour la plupart de mes collègues, plus de dix ans, c'est une décision lamentable du groupe Hervé, qui nous a abandonnés, c'est un massacre", a de son côté estimé Bernard Hauray, délégué CFDT. "Avant son rachat c'était une boîte à l'esprit familial et aujourd'hui 82 personnes sont orphelines", a-t-il ajouté.
En plus de cette liquidation judiciaire, ont commencé lundi 6 février les premiers entretiens individuels de licenciement économique de 9 personnes d'une autre filiale de Hervé Thermique, SMCN (Société de maintenance et de construction navale), qui compte 42 salariés, selon les syndicats. Ces derniers craignent qu'au rythme de 9 licenciements par mois (limite au-dessus de laquelle une entreprise doit faire un plan social), SMCN ne soit aussi liquidée. "Ces deux entreprises sont filiales du groupe Hervé Thermique (2.500 salariés) qui, sans état d'âme, est en train de se débarrasser de son activité navale", estime la CGT. Le syndicat a demandé "la tenue d'une table ronde réunissant les Pouvoirs publics, le donneur d'ordres STX, les responsables des principales entreprises sous-traitantes menacées dont SMCN, SMCO et Baudet". Une manifestation des salariés de la "navale" à Saint-Nazaire est en outre prévue le 14 février. Les chantiers Baudet, spécialistes de l'agencement de navire et sous-traitant de STX, ont été placés en redressement judiciaire le 1er février dans l'attente d'un repreneur qu'ils ont deux mois pour trouver. Ils emploient près de 130 personnes. SMCO (Société de maintenance et de construction de l'ouest) et SMCN intervenaient sur la tuyauterie et la tôlerie appliquées à l'industrie navale.
En plus de cette liquidation judiciaire, ont commencé lundi 6 février les premiers entretiens individuels de licenciement économique de 9 personnes d'une autre filiale de Hervé Thermique, SMCN (Société de maintenance et de construction navale), qui compte 42 salariés, selon les syndicats. Ces derniers craignent qu'au rythme de 9 licenciements par mois (limite au-dessus de laquelle une entreprise doit faire un plan social), SMCN ne soit aussi liquidée. "Ces deux entreprises sont filiales du groupe Hervé Thermique (2.500 salariés) qui, sans état d'âme, est en train de se débarrasser de son activité navale", estime la CGT. Le syndicat a demandé "la tenue d'une table ronde réunissant les Pouvoirs publics, le donneur d'ordres STX, les responsables des principales entreprises sous-traitantes menacées dont SMCN, SMCO et Baudet". Une manifestation des salariés de la "navale" à Saint-Nazaire est en outre prévue le 14 février. Les chantiers Baudet, spécialistes de l'agencement de navire et sous-traitant de STX, ont été placés en redressement judiciaire le 1er février dans l'attente d'un repreneur qu'ils ont deux mois pour trouver. Ils emploient près de 130 personnes. SMCO (Société de maintenance et de construction de l'ouest) et SMCN intervenaient sur la tuyauterie et la tôlerie appliquées à l'industrie navale.