Les syndicats FO et CGT de Latécoère se sont mobilisés pour infléchir le plan social prévoyant la suppression de 475 postes sur un total de quelque 1.500 salariés de l'équipementier aéronautique.
FO, l'un des deux premiers syndicats de Latécoère avec la CFE-CGC, a présenté à la direction une proposition lors d'une réunion de négociation sur le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) le 8 décembre. La direction de l'équipementier a décidé de suspendre la séance prévue le même jour afin d'étudier cette proposition, qualifiée d'"importante", avant une nouvelle réunion le 11 décembre, sans donner de précisions sur le contenu du document présenté par FO.
Cette proposition vise à limiter au maximum les licenciements en faisant appel à l'activité partielle de longue durée (APLD), s'est limité à déclarer Stéphane Faget (FO), mettant en avant une certaine "confidentialité". Les négociations doivent se poursuivre jusqu'à mi-janvier.
Un plan social "disproportionné"
Le 8 décembre, quelques dizaines de salariés de Latécoère se sont également rassemblés à l'appel de la CGT (troisième syndicat de l'entreprise) devant le siège de l'équipementier à Toulouse pour dire "non aux licenciements". "On voulait donner de la visibilité aux gens qui ne sont pas d'accord avec la façon dont se passent les négociations", a déclaré José Pujol, délégué syndical CGT chez Latécoère.
Par ailleurs, dans une autre entreprise de la région toulousaine, Cauquil, qui fabrique des pièces détachées, notamment pour Airbus, la CGT dénonce également un PSE prévoyant la suppression de 32 postes sur 76, ce qui se traduirait selon le syndicat par au moins 22 licenciements secs. Hervé Dessolin, représentant syndical CGT chez Cauquil a déclaré que ce plan social était disproportionné par rapport à la baisse d'activité prévue en 2021.
Le PDG de l'entreprise Didier Cauquil, a en revanche qualifié le PSE de "bien construit", soulignant une forte baisse d'activité due aux conséquences de la pandémie de coronavirus sur le secteur du transport aérien.
Cette proposition vise à limiter au maximum les licenciements en faisant appel à l'activité partielle de longue durée (APLD), s'est limité à déclarer Stéphane Faget (FO), mettant en avant une certaine "confidentialité". Les négociations doivent se poursuivre jusqu'à mi-janvier.
Un plan social "disproportionné"
Le 8 décembre, quelques dizaines de salariés de Latécoère se sont également rassemblés à l'appel de la CGT (troisième syndicat de l'entreprise) devant le siège de l'équipementier à Toulouse pour dire "non aux licenciements". "On voulait donner de la visibilité aux gens qui ne sont pas d'accord avec la façon dont se passent les négociations", a déclaré José Pujol, délégué syndical CGT chez Latécoère.
Par ailleurs, dans une autre entreprise de la région toulousaine, Cauquil, qui fabrique des pièces détachées, notamment pour Airbus, la CGT dénonce également un PSE prévoyant la suppression de 32 postes sur 76, ce qui se traduirait selon le syndicat par au moins 22 licenciements secs. Hervé Dessolin, représentant syndical CGT chez Cauquil a déclaré que ce plan social était disproportionné par rapport à la baisse d'activité prévue en 2021.
Le PDG de l'entreprise Didier Cauquil, a en revanche qualifié le PSE de "bien construit", soulignant une forte baisse d'activité due aux conséquences de la pandémie de coronavirus sur le secteur du transport aérien.
