Les syndicats routiers confirment leur intention de grèves

Les syndicats du transport routier ont confirmé mardi 3 mars leur intention de relancer blocages et grèves à compter du 15 mars pour réclamer des hausses de salaires, à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies. L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC) avait sollicité une entrevue avec la ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, après qu'elle eut affirmé que l’État "pourrait aider" à trouver une solution, suite à l'échec le 9 février des négociations annuelles obligatoires dans le transport routier de marchandises (près de 330.000 salariés fin 2013). Les cinq syndicats ont été finalement reçus par Alain Vidalies. "Il nous a surtout écoutés et dit qu'il fera remonter nos doléances à Ségolène Royal. Cela ne nous suffit pas et nous renforce dans la nécessité d'une action à partir du 15 mars", a déclaré Jérôme Vérité (CGT). Espérant toujours une reprise des négociations, les syndicats avaient annoncé mi-février des actions de blocages et une grève à durée indéterminée à partir du dimanche 15 mars au soir, faute d'accord salarial avec le patronat. Le représentant CGT est sorti avec le sentiment que le gouvernement ne voulait "pas utiliser l'arme de la menace de retrait des aides publiques" pour ramener le patronat à la table des négociations. "Le gouvernement ne veut pas être au milieu de la mêlée", a-t-il déploré. "On attend le retour d'Alain Vidalies auprès de la ministre" mais la CFDT "reste dans une logique de préparation d'action", a commenté pour sa part Thierry Cordier pour qui le gouvernement doit agir en "facilitateur". "Quoi qu'il arrive, tant que les négociations n'auront pas repris, notre mouvement d'action est maintenu", a confirmé Patrice Clos (FO). L'intersyndicale s'est réunie mardi soir pour définir les modalités des actions. Sur le délicat dossier du cabotage, la CGT affirme en revanche être sortie plutôt rassurée : "Alain Vidalies nous a affirmé que le gouvernement irait jusqu'au bout sur la totalité de l'amendement" inséré au projet de loi Macron, affirme Jérôme Vérité. Cet amendement pour que les chauffeurs routiers étrangers travaillant dans l'Hexagone soient payés au Smic français doit aussi instaurer "une véritable responsabilité du donneur d'ordre", se réjouit le syndicat.

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