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Slow steaming, baisse de la parité euro/dollar et diminution du coût du fuel... Selon Richard Arditti, président du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos, qui s'exprimait vendredi 8 juin à l'issue de l'assemblée générale annuelle de l'association, la conjoncture est plus favorable aujourd'hui pour les deux bassins du port de Marseille qu'elle ne l'était auparavant.
Si, à ses yeux, les chances pour le port phocéen de capter des parts de marché pour son hinterland sont plus grandes aujourd'hui, de nombreux efforts restent à faire. Selon lui, il faut multiplier les "niches de trafics". Ainsi se dit-il convaincu que le nouveau Pif permettra d'en créer. "Une dizaine de transitaires sont concernés dont deux spécialistes des animaux vivants", a-t-il souligné.
Si, à ses yeux, les chances pour le port phocéen de capter des parts de marché pour son hinterland sont plus grandes aujourd'hui, de nombreux efforts restent à faire. Selon lui, il faut multiplier les "niches de trafics". Ainsi se dit-il convaincu que le nouveau Pif permettra d'en créer. "Une dizaine de transitaires sont concernés dont deux spécialistes des animaux vivants", a-t-il souligné.
"Créer des navettes ferroviaires"

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Autre solution permettant de faire revenir des flux sur les bassins de Marseille-Fos, les navettes ferroviaires. M. Arditti continue d'en prôner la création. Selon lui, une navette avec la Suisse permettrait de gagner des tonnages supplémentaires. Et de citer l'exemple de Nespresso, dont trois usines de Lausanne ne sont situées qu'à 550 km de Fos. Il est persuadé que l'initiative doit être prise par le secteur public car il redoute que les opérateurs privés hésitent à se lancer dans l'aventure.
En matière d'infrastructures, avec la montée en puissance des volumes conteneurisés qui arrivent à Fos, il juge : "Il va falloir renforcer, à court terme, les sillons ferroviaires car il va falloir évacuer ces trafics".
Richard Arditti observe également que les ports italiens présentent des procédures plus simples que celles en vigueur à Marseille-Fos. Il souhaite donc que le port phocéen se penche sur la question afin de se mettre au diapason.
Des synergies entre le maritime et l'aérien
Le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos compte cette année 82 adhérents, soit 90 % de la profession présente sur la place. Selon Richard Arditti, qui précise que ce nombre d'adhérents est composé de 60 % de filiales de grands groupes et 40 % de PME, s'attend dans les années qui viennent à ce que quelques nouvelles entités voient le jour à Mourepiane dans le secteur du conteneur frigorifique.
Parmi les membres du STM, une dizaine d'adhérents sont également présents dans le secteur de la commission de transport aérienne. Une dimension multimodale qui crée, selon le président de l'association professionnelle, "des synergies".
"Créer des navettes ferroviaires"
En matière d'infrastructures, avec la montée en puissance des volumes conteneurisés qui arrivent à Fos, il juge : "Nous allons devoir renforcer, à court terme, les sillons ferroviaires car il va falloir évacuer ces trafics".
Richard Arditti observe également que les ports italiens présentent des procédures plus simples que celles en vigueur à Marseille-Fos. Il souhaite donc que le port phocéen se penche sur la question afin de se mettre au diapason.
Des synergies entre le maritime et l'aérien
Le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos compte cette année 82 adhérents, soit 90 % de la profession présente sur la place. Richard Arditti, qui précise que le syndicat est composé de 60 % de filiales de grands groupes et 40 % de PME, s'attend dans les années qui viennent à ce que quelques nouvelles entités voient le jour à Mourepiane dans le secteur du conteneur frigorifique.
Parmi les membres du STM, une dizaine d'adhérents sont également présents dans le secteur de la commission de transport aérienne. Une dimension multimodale qui crée, selon le président de l'association professionnelle, "des synergies".