Les transporteurs routiers fixent un ultimatum

L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), qui regroupe des TPE et PME du transport routier, a réclamé lundi 6 octobre l'abandon du projet de péage de transit poids lourds et la remise à plat de la fiscalité relative au financement des transports.
Les transporteurs routiers ont fixé un ultimatum au gouvernement sur le péage poids lourds. "L'OTRE invite le gouvernement à prendre ses responsabilités quant à l'Écotaxe et à déclarer son abandon définitif d'ici le 15 octobre prochain", appelle l'OTRE. Passé ce délai, la fédération patronale prévient que "les transporteurs français se mobiliseront à compter du 17 octobre", une mobilisation "reconductible tant que l'Écotaxe n'aura pas été abrogée". Jeudi 2 octobre, quatre organisations professionnelles de transporteurs (FNTR, Unostra, TLF et CSD) ont annoncé l'échec des négociations en cours avec le gouvernement sur le péage de transit poids lourds et ont appelé à la mobilisation, sans en préciser toutefois les modalités. Une expérimentation à blanc de ce dispositif, qui remplace l'Écotaxe, a démarré le 1er octobre sur tout le territoire et durera environ deux mois.
Mardi 7 octobre, la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a appelé les transporteurs routiers qui réclament l'abandon du projet de péage de transit poids lourds à se calmer. "Il faut un petit peu se calmer, quand même", a déclaré Ségolène Royal en réaction à l'ultimatum de l'OTRE. La ministre de l'Écologie a rappelé que "les circuits qui relèvent maintenant de ce péage de transit ont été considérablement réduits", le réseau routier concerné étant passé de 15.000 à 4.000 km depuis la première version du projet. "Il est justifié que des camions de transit paient l'usage des routes qui sont abîmées par eux et qu'il faut réparer. Ça n'a pas à peser sur le contribuable national", a-t-elle ajouté. Ségolène Royal a néanmoins estimé que le choix d'un dispositif de péage automatique, décidé par le gouvernement Fillon, "est totalement absurde". "On a essayé d'amortir, d'arranger à la marge un dispositif absurde qui n'existe nulle part ailleurs en Europe", a-t-elle affirmé, fustigeant les "portiques agressifs" mis en place en France. La ministre a vanté la simplicité "des systèmes de vignettes qui permettent d'appliquer le principe pollueur-payeur et qui sont tout à fait acceptés par les transporteurs routiers", notamment en Allemagne.

Transport routier

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15