"L’augmentation de 4 centimes d’euro de TICPE depuis le 1er janvier vaut pour solde de tout compte", estiment les professionnels membres de la FNTR, de TLF et de l'Unostra.
"Après quelques percées médiatiques de certains élus cet été sur ce sujet, les services du Premier ministre avaient pourtant affirmé, le mardi 11 août 2015, que le gouvernement n’envisageait pas du tout d’ouvrir cette possibilité", grondent-elles. Lors du précédent projet de "péage de transit poids lourds" du ministère du Développement durable, les trois fédérations routières et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) avaient fait connaître, fin 2014, leur position "contre toute nouvelle fiscalité spécifique pesant sur le transport".
Lutte contre la pollution, besoin de recettes, financement des transports en commun… Après avoir énuméré les motifs divers invoqués, les associations professionnelles jugent que les transporteurs routiers ne peuvent plus tolérer une nouvelle taxe.
"Après quelques percées médiatiques de certains élus cet été sur ce sujet, les services du Premier ministre avaient pourtant affirmé, le mardi 11 août 2015, que le gouvernement n’envisageait pas du tout d’ouvrir cette possibilité", grondent-elles. Lors du précédent projet de "péage de transit poids lourds" du ministère du Développement durable, les trois fédérations routières et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) avaient fait connaître, fin 2014, leur position "contre toute nouvelle fiscalité spécifique pesant sur le transport".
Lutte contre la pollution, besoin de recettes, financement des transports en commun… Après avoir énuméré les motifs divers invoqués, les associations professionnelles jugent que les transporteurs routiers ne peuvent plus tolérer une nouvelle taxe.
"La porte ouverte à une distorsion de concurrence entre les régions"
D’autant plus que le projet d'Écotaxe régionale vient s’additionner, à leurs yeux, à une nouvelle taxe appliquée depuis le 1er janvier 2015. Et d'expliquer : "Cette taxe additionnelle sur les aires de stationnement a été ajoutée à la taxe annuelle sur les locaux à usage professionnels. "Destinée au financement des transports en commun, elle vient se greffer à l’augmentation du versement transport qui (affecte) tout particulièrement les entreprises de transport routier, dont les surfaces de stationnement sont plus importantes du fait du volume de leur flotte".
Les associations professionnelles sont persuadées que "cette nouvelle taxe" créerait une distorsion de concurrence entre les régions.
"Le transport routier francilien n’en peut plus", clament-elles. La FNTR, TLF et l'Unostra Île-de-France demandent "la révision de la taxe sur les surfaces de stationnement et se positionnent d’ores et déjà en opposition à toute fiscalité de type Écotaxe régionale".