Déjà retardée de cinq ans, la construction de l'aéroport de Berlin est suspendue sine die à cause d'une toiture non conforme aux autorisations.
Le futur aéroport international de Berlin a dû suspendre sine die ses travaux. Des expertises menées sur le toit du principal terminal ont révélé "des dépassements considérables par rapport au poids initialement autorisé", et l'arrêt des travaux sous ce toit a été "immédiatement ordonné", selon l'arrondissement de Dahme-Spreewald. La reprise dépendra d'inspections techniques qui ne sont pas encore programmées et l'impact de ce nouvel incident sur la date d'ouverture du bâtiment, fixée à fin 2017 avec déjà cinq ans de retard, n'est pas encore connu.
Un coût triplé
Ce problème technique constitue le dernier épisode en date d'une saga qui consterne les Allemands depuis des années, à mesure que le budget de construction de l'aéroport Berlin-Brandebourg triplait par rapport aux projections originelles, de 1,7 à plus de 5 milliards d'euros.
Initialement, cette plateforme devait être inauguré le 3 juin 2012. Mais le rendez-vous avait été ajourné à la dernière minute en raison de graves dysfonctionnements techniques, notamment liés à la protection anti-incendie. Le responsable du système de ventilation a été condamné en 2014 pour corruption et d'autres soupçons ont été révélés au printemps concernant un autre entrepreneur important du site, la filiale allemande du groupe néerlandais Royal Imtech.
Ce fiasco a coûté son poste à l'ancien maire de la ville, Klaus Wowereit qui présidait à ce titre le conseil d'administration de la société publique gestionnaire de l'aéroport. Il a démissionné en août 2014.
Un coût triplé
Ce problème technique constitue le dernier épisode en date d'une saga qui consterne les Allemands depuis des années, à mesure que le budget de construction de l'aéroport Berlin-Brandebourg triplait par rapport aux projections originelles, de 1,7 à plus de 5 milliards d'euros.
Initialement, cette plateforme devait être inauguré le 3 juin 2012. Mais le rendez-vous avait été ajourné à la dernière minute en raison de graves dysfonctionnements techniques, notamment liés à la protection anti-incendie. Le responsable du système de ventilation a été condamné en 2014 pour corruption et d'autres soupçons ont été révélés au printemps concernant un autre entrepreneur important du site, la filiale allemande du groupe néerlandais Royal Imtech.
Ce fiasco a coûté son poste à l'ancien maire de la ville, Klaus Wowereit qui présidait à ce titre le conseil d'administration de la société publique gestionnaire de l'aéroport. Il a démissionné en août 2014.
