Les trois instances de gouvernance du GPMM quittent la scène

Les instances de gouvernances du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), qui disparaissent entre cette semaine et le mois de février 2014 dans le cadre de leur renouvellement, ont présenté lundi 2 décembre le bilan des cinq ans écoulés et le trafic provisoire de l'année qui s'achève. Malgré une embellie persistante du conteneur et des vracs solides, 2013 devrait se terminer sur un trafic global en baisse de 6 % par rapport à 2012 en raison du recul des hydrocarbures.
Après cinq ans passés à la tête du Grand Port maritime de Marseille, les instances de gouvernance tirent leur révérence. Le Conseil de surveillance, avec à sa tête Patrick Daher, est le premier à disparaître. Sa mandature arrive à son terme jeudi 5 décembre. Le Conseil de développement, présidé par Marc Reverchon, arrivera à échéance le 16 février 2014. Quant au directoire, dont Jean-Claude Terrier est à la tête, il disparaîtra le 19 février.
Au-delà de la refonte de l'organisation du port issue de la loi du 4 juillet 2008, les cinq ans écoulés ont notamment été marqués par le transfert de 410 agents vers le secteur privé, l'ouverture des deux terminaux de Fos 2XL, celle du terminal méthanier Fos-Cavaou, la croissance de 29 % du trafic conteneurisé mais le recul de 19 % des hydrocarbures et une enveloppe de 350 millions d'investissements.
Patrick Daher (qui ne souhaite pas postuler pour un nouveau mandat) a indiqué que le GPMM a, au cours des cinq années écoulées, "entamé de très grandes mutations et vu ses missions recalibrées". Il a ajouté que le dialogue a permis d'obtenir une fiabilité sociale (qui avait fait tant défaut pendant des années) et d'enregistrer une amélioration de la productivité des terminaux.
Abordant l'évolution des filières d'activité du port phocéen, il a expliqué que le GPMM a assisté à la baisse de 50 % des volumes de pétrole. Le secteur, qui avait atteint son pic dans les années 1972-1973 à 95 Mt est passé à 50 Mt aujourd'hui. À ses yeux, l'établissement est entré dans "une période de transition" avec la progression du conteneur, de la croisière et du méthane.
De son côté, Marc Reverchon, insistant sur "l'indépendance" du Conseil de développement vis-à-vis des autres instances de gouvernance, s'est attaché à souligner l'efficacité de cet organe qui était contestée à l'origine. En cinq ans, il s'est réuni pas moins de 24 fois. Il explique que ce "think tank" a analysé au cours de cette période les modes ferroviaire, fluvial et routier ainsi que le multimodal. Les quarante membres ont également examiné l'évolution des filières hydrocarbures, gaz, la réparation navale et la croisière.

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