Le gouvernement mexicain a publié un décret ordonnant l'interruption des vols cargo à l'aéroport international de la capitale Mexico, une mesure critiquée par les acteurs du transport aérien.
"L'aéroport international de la ville de Mexico reste fermé pour les opérations des concessionnaires et permissionnaires qui fournissent des services de transport aérien nationaux et internationaux, réguliers et non réguliers, exclusivement de fret", selon un décret entré en vigueur le 3 février.
Le gouvernement mexicain a justifié cette mesure critiquée par la saturation de l'aéroport de Mexico, qui a vu transiter 46 millions de passagers en 2022, indiquant que le transfert du fret dans d'autres terminaux du pays était nécessaire.
Les autorités ont donné 108 jours aux acteurs du secteur pour relocaliser leurs activités. Bien que ce ne soit pas précisé dans le texte, c'est l'aéroport international Felipe Ángeles (AIFA) de Zumpango, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Mexico, qui devrait récupérer les vols de fret.
"Nous disposons de cette bonne installation moderne" inaugurée en mars, a souligné le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, "mais nos adversaires continuent de s'opposer à tout ce que nous faisons". Selon lui, DHL devrait être la première entreprise de fret à opérer à l'AIFA, avait-il déclaré fin janvier.
Manque d'analyse logistique
La chambre nationale du transport aérien a estimé que la migration du fret vers cet aéroport prendrait environ un an. Elle a par ailleurs déploré un manque d'analyse logistique.
Pour désengorger l'aéroport de Mexico, le gouvernement du précédent président, Enrique Peña Nieto (2012-2018), avait lancé la construction d'un nouveau terminal à Texcoco, en banlieue de la capitale.
Elle a été annulée en 2018 par son successeur, qui la jugeait coûteuse et assurait qu'elle était entourée de corruption.
L'AIFA a été édifié à la place près d'une base aérienne de l'armée mais, peu accessible par voie rapide, il peine à augmenter son flux de passagers.
Le gouvernement mexicain a justifié cette mesure critiquée par la saturation de l'aéroport de Mexico, qui a vu transiter 46 millions de passagers en 2022, indiquant que le transfert du fret dans d'autres terminaux du pays était nécessaire.
Les autorités ont donné 108 jours aux acteurs du secteur pour relocaliser leurs activités. Bien que ce ne soit pas précisé dans le texte, c'est l'aéroport international Felipe Ángeles (AIFA) de Zumpango, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Mexico, qui devrait récupérer les vols de fret.
"Nous disposons de cette bonne installation moderne" inaugurée en mars, a souligné le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, "mais nos adversaires continuent de s'opposer à tout ce que nous faisons". Selon lui, DHL devrait être la première entreprise de fret à opérer à l'AIFA, avait-il déclaré fin janvier.
Manque d'analyse logistique
La chambre nationale du transport aérien a estimé que la migration du fret vers cet aéroport prendrait environ un an. Elle a par ailleurs déploré un manque d'analyse logistique.
Pour désengorger l'aéroport de Mexico, le gouvernement du précédent président, Enrique Peña Nieto (2012-2018), avait lancé la construction d'un nouveau terminal à Texcoco, en banlieue de la capitale.
Elle a été annulée en 2018 par son successeur, qui la jugeait coûteuse et assurait qu'elle était entourée de corruption.
L'AIFA a été édifié à la place près d'une base aérienne de l'armée mais, peu accessible par voie rapide, il peine à augmenter son flux de passagers.
