À 143 millions de tonnes, le trafic des neuf premiers mois de l'année 2013 à Anvers a enregistré une croissance de 3 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2012. Ce sont les vracs liquides qui ont permis au port belge d'enregistrer cette progression.
Contrairement à de nombreux ports européens victimes de la crise du raffinage, les vracs liquides à Anvers ont bondi de 32 % à 44,47 millions de tonnes. Dans cette filière d'activité, les produits dérivés du pétrole ont marqué à fin septembre une hausse de 36,7 % pour s'établir à 32,2 Mt. Pour leur part, les produits chimiques ont progressé de 9,2 % à 8,46 Mt et le pétrole brut a fait une envolée de 71,4 % à 3,5 Mt.
Le charbon en recul
En revanche, le port scaldien n'a pas connu la même évolution que ses grands voisins de l'Hexagone dans le secteur des vracs solides. Cette catégorie de trafic a baissé depuis le début de l'année de 25,6 % à 10,94 Mt. Cette chute est due à la réduction de plus de la moitié des flux de charbon à l'import. Ce trafic a baissé de pas moins de 57,4 % entre janvier et septembre par rapport à 2012. La direction du port d'Anvers attribue cette baisse de trafic au niveau des taux de fret ferroviaire pratiqués entre le port belge et l'hinterland allemand. Des tarifs qui se sont montrés moins compétitifs que ceux proposés dans certains ports voisins. Pour réduire l'écart tarifaire le pénalisant, ses dirigeants confient mener une action vigoureuse aux côtés des acteurs du secteur privé.
Le charbon en recul
En revanche, le port scaldien n'a pas connu la même évolution que ses grands voisins de l'Hexagone dans le secteur des vracs solides. Cette catégorie de trafic a baissé depuis le début de l'année de 25,6 % à 10,94 Mt. Cette chute est due à la réduction de plus de la moitié des flux de charbon à l'import. Ce trafic a baissé de pas moins de 57,4 % entre janvier et septembre par rapport à 2012. La direction du port d'Anvers attribue cette baisse de trafic au niveau des taux de fret ferroviaire pratiqués entre le port belge et l'hinterland allemand. Des tarifs qui se sont montrés moins compétitifs que ceux proposés dans certains ports voisins. Pour réduire l'écart tarifaire le pénalisant, ses dirigeants confient mener une action vigoureuse aux côtés des acteurs du secteur privé.