
© Franck André
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes pour les vracs secs (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi 19 décembre à 803 points, son plus bas niveau depuis le mois d'août, contre 863 points une semaine auparavant. Le dernier trimestre de l'année est traditionnellement un période faste pour les transporteurs de matières premières sèches, mais le fait que le BDI soit tombé en décembre en dessous des niveaux du mois d'août, une période souvent très calme pour les frets secs, est révélateur de la santé de ce secteur. Les tarifs sont en effet grevés par une surabondance de bateaux disponibles couplée à un manque d'activité.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires forcés à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 488 points, son plus bas niveau depuis la création de l'index au printemps dernier, contre 763 points une semaine auparavant. La hausse traditionnelle des prix des Capesize au dernier trimestre ne se matérialisera plus à la veille des vacances de fin d'année. Ces navires "ont connu une nouvelle semaine douloureuse et les armateurs ont perdu la foi", ont noté les experts du courtier Fearnleys. L'activité des Capesize s'est ralentie la semaine dernière, et le trop grand nombre de bateaux disponibles dans le bassin atlantique et dans la région Asie-Pacifique pèse sur les prix.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes empruntées par des navires de la catégorie "Panamax" a également terminé en baisse vendredi à 907 points, un nouveau plus bas depuis le 15 octobre, contre 1.001 points une semaine auparavant. Cette catégorie de navire a aussi connu une activité modérée la semaine dernière. "Les armateurs dans l'Atlantique courent après l'emploi afin de couvrir leurs navires sur la période des fêtes", ont noté les experts de Fearnleys.
Sous-capacité dans le pétrole
De leur côté, les tarifs des transports pétroliers se sont maintenus, portés par un manque de navires sur le marché des VLCC (Very Large Crude Carriers). Ce marché est resté ferme toute la semaine, alors que les affréteurs cherchent déjà des bateaux pour leurs chargements de janvier, tandis que les armateurs sont soucieux d'avoir leurs navires réservés avant le début des vacances, selon les analystes du courtier Weber.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi à 877 points contre 857 points la semaine précédente. Le BDTI a atteint mercredi 17 décembre son plus haut niveau depuis la fin novembre à 888 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 785 points vendredi 19 décembre, contre 784 points sept jours auparavant. Le BCTI a atteint mercredi son plus haut niveau depuis le début du mois de décembre, à 792,71 points.
Le marché des transports de produits pétroliers a été marqué par un regain d'activité depuis les États-Unis vers l'Amérique du sud et l'Europe alors que les stocks de produits distillés dans le Golfe du Mexique augmentent, d'après des analystes. De plus, l'accroissement de la demande américaine d'essence devrait aider le marché transatlantique, selon les analystes de Weber. Les États-Unis exportent leur excédent de diesel, un produit distillé, vers l'Europe, tandis que traditionnellement l'Europe envoie son surplus d'essence vers les États-Unis.
Mais les prix du transport de produit pétroliers pourraient être de nouveau sous pression, la période calme des vacances de fin d'année poussant les armateurs à baisser leurs tarifs afin de ne pas être coincés avec des bateaux sans chargements.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires forcés à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 488 points, son plus bas niveau depuis la création de l'index au printemps dernier, contre 763 points une semaine auparavant. La hausse traditionnelle des prix des Capesize au dernier trimestre ne se matérialisera plus à la veille des vacances de fin d'année. Ces navires "ont connu une nouvelle semaine douloureuse et les armateurs ont perdu la foi", ont noté les experts du courtier Fearnleys. L'activité des Capesize s'est ralentie la semaine dernière, et le trop grand nombre de bateaux disponibles dans le bassin atlantique et dans la région Asie-Pacifique pèse sur les prix.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes empruntées par des navires de la catégorie "Panamax" a également terminé en baisse vendredi à 907 points, un nouveau plus bas depuis le 15 octobre, contre 1.001 points une semaine auparavant. Cette catégorie de navire a aussi connu une activité modérée la semaine dernière. "Les armateurs dans l'Atlantique courent après l'emploi afin de couvrir leurs navires sur la période des fêtes", ont noté les experts de Fearnleys.
Sous-capacité dans le pétrole
De leur côté, les tarifs des transports pétroliers se sont maintenus, portés par un manque de navires sur le marché des VLCC (Very Large Crude Carriers). Ce marché est resté ferme toute la semaine, alors que les affréteurs cherchent déjà des bateaux pour leurs chargements de janvier, tandis que les armateurs sont soucieux d'avoir leurs navires réservés avant le début des vacances, selon les analystes du courtier Weber.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi à 877 points contre 857 points la semaine précédente. Le BDTI a atteint mercredi 17 décembre son plus haut niveau depuis la fin novembre à 888 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 785 points vendredi 19 décembre, contre 784 points sept jours auparavant. Le BCTI a atteint mercredi son plus haut niveau depuis le début du mois de décembre, à 792,71 points.
Le marché des transports de produits pétroliers a été marqué par un regain d'activité depuis les États-Unis vers l'Amérique du sud et l'Europe alors que les stocks de produits distillés dans le Golfe du Mexique augmentent, d'après des analystes. De plus, l'accroissement de la demande américaine d'essence devrait aider le marché transatlantique, selon les analystes de Weber. Les États-Unis exportent leur excédent de diesel, un produit distillé, vers l'Europe, tandis que traditionnellement l'Europe envoie son surplus d'essence vers les États-Unis.
Mais les prix du transport de produit pétroliers pourraient être de nouveau sous pression, la période calme des vacances de fin d'année poussant les armateurs à baisser leurs tarifs afin de ne pas être coincés avec des bateaux sans chargements.