Les vracs secs manquent à l’appel à Rotterdam

Avec 118 millions de tonnes, le trafic du port de Rotterdam fléchit de 1,2 % au premier trimestre. Ce repli est dû pour l’essentiel aux vracs secs et au pétrole brut non compensé par la croissance des conteneurs et des autres liquides dont le GNL.
Sous l’effet de la baisse de ses principaux flux, les vracs secs ont diminué de 13,6 % sur le port de Rotterdam au premier trimestre et s’établissent à 18,8 millions de tonnes.
Avec le minerai de fer et les ferrailles en repli de 9,3 %, la baisse la plus importante concerne les charbons. De 19 %, elle s’explique par l’arrêt de plusieurs centrales électriques thermiques aux Pays-Bas et en Allemagne.
Marqués par une chute des importations de soja en provenance d’Argentine, les vracs agricoles se contractent de plus de 8 %. Les liquides sont stables en revanche à hauteur de 56 Mt environ (+ 0,5 %).
À l’intérieur, le pétrole brut baisse de 4,5 % comparé à un premier trimestre 2017 soutenu. Ce repli est toutefois compensé par le dynamisme des raffinés (+ 4,8 %) et surtout le gaz naturel liquéfié. Totalisant 0,7 Mt, le GNL bondit de plus de 200 %.

La croissance des conteneurs ralentit

La satisfaction du premier trimestre provient des conteneurs. En tonnage, ils progressent de 4,6 % pour atteindre 36 Mt, et de 6,1 % en nombre de boîtes avec un total de 3,5 M EVP. Comparée aux résultats 2017 (13,7 M EVP, + 10,9 %), la croissance des trafics conteneurisés au cours des trois premiers mois de l’année ralentit toutefois.

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