
Le pétrolier "Kalamos" bat pavillon maltais
Trois marins, deux Grecs et un Pakistanais, pris en otage par des pirates qui avaient attaqué il y a vingt jours leur pétrolier, le "Kalamos", ont été libérés, a indiqué mercredi 25 février Aeolos Management. La société de "manning" grecque du navire, "annonce la libération des trois marins pris en otage par une bande criminelle au Nigeria le 3 février", précisant qu'"ils sont hospitalisés au Nigeria pour des examens et qu'ils rentreront prochainement chez eux". Le père d'un des deux otages grecs a confirmé la libération de son fils, a indiqué une source diplomatique grecque. L'attaque des pirates avait eu lieu dans la zone pétrolière maritime de Qua Iboe, dans le Sud du Nigeria, alors que le pétrolier "Kalamos", battant pavillon maltais, était à l'ancre, attendant son chargement. Il assurait le trajet entre la Chine et le Nigeria. Les assaillants avaient tué le capitaine en second, selon les garde-côtes qui précisaient alors que vingt-trois membres d'équipage, dont dix Grecs, se trouvaient à bord au moment de l'attaque. Les pirates avaient quitté le pétrolier avec trois otages. "Aucun détail ne sera fourni sur la manière dont ont été libérés ces otages, pour ne pas encourager d'autres attaques et prises d'otages". Pour "protéger les familles", Aeolos ne fournira pas non plus de détails sur la manière dont seront rapatriés les marins.
Aeolos Management remercie aussi "les spécialistes" et autres "organisations de soutien" qui ont participé à la libération des marins, ainsi que les "agences gouvernementales, garde-côtes et services de sécurité" dont la "sensibilité" dans l'approche de cette situation a permis son heureux dénouement. La zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola est devenue, selon les experts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie en Afrique, prenant le relais du golfe d'Aden, du côté oriental de l'Afrique, où le phénomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le déploiement d'une armada militaire internationale.
Aeolos Management remercie aussi "les spécialistes" et autres "organisations de soutien" qui ont participé à la libération des marins, ainsi que les "agences gouvernementales, garde-côtes et services de sécurité" dont la "sensibilité" dans l'approche de cette situation a permis son heureux dénouement. La zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola est devenue, selon les experts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie en Afrique, prenant le relais du golfe d'Aden, du côté oriental de l'Afrique, où le phénomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le déploiement d'une armada militaire internationale.