
© Lohr
Lohr a obtenu une semaine de sursis pour le rachat de Translohr par Alstom et le FSI. La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a repoussé sa décision au 18 juin, a dit Jean-François Argence, le directeur commercial du groupe basé à Duppigheim, dans le Bas-Rhin.
Négociations en cours
Sévèrement touché par la crise, Lohr emploie 940 personnes, dont plus de 700 travaillent au sein de Lohr Industrie, qui s'est déclaré en cessation de paiement. Le groupe compte sur la cession de Translohr à Alstom et au FSI pour obtenir une bouffée d'oxygène.
Les négociations sur cette cession étaient toujours en cours lundi 11 juin au matin, selon M. Argence. "C'est en bonne voie", a-t-il commenté. "Cela avance, il n'y a pas d'inquiétudes", a indiqué de son côté une source proche du dossier. "Il reste des étapes juridiques à passer. Un conseil d'administration de la RATP s'est déroulé lundi 11 juin pour les franchir", a-t-elle ajouté. Selon cette source, Alstom et le FSI souhaitaient que la RATP, qui a acquis des rames Translohr, renonce à des pénalités de retard que lui doit le fabricant alsacien, afin de diminuer le coût de l'acquisition. Et la RATP a effectivement renoncé aux 5,1 millions d'euros de pénalités, lors du conseil d'administration extraordinaire du 11 juin.
Négociations en cours
Sévèrement touché par la crise, Lohr emploie 940 personnes, dont plus de 700 travaillent au sein de Lohr Industrie, qui s'est déclaré en cessation de paiement. Le groupe compte sur la cession de Translohr à Alstom et au FSI pour obtenir une bouffée d'oxygène.
Les négociations sur cette cession étaient toujours en cours lundi 11 juin au matin, selon M. Argence. "C'est en bonne voie", a-t-il commenté. "Cela avance, il n'y a pas d'inquiétudes", a indiqué de son côté une source proche du dossier. "Il reste des étapes juridiques à passer. Un conseil d'administration de la RATP s'est déroulé lundi 11 juin pour les franchir", a-t-elle ajouté. Selon cette source, Alstom et le FSI souhaitaient que la RATP, qui a acquis des rames Translohr, renonce à des pénalités de retard que lui doit le fabricant alsacien, afin de diminuer le coût de l'acquisition. Et la RATP a effectivement renoncé aux 5,1 millions d'euros de pénalités, lors du conseil d'administration extraordinaire du 11 juin.