
© Modalohr
Robert Lohr, PDG du groupe éponyme, a annoncé qu'il allait se séparer de sa branche tramways. Le constructeur de systèmes de transport a ainsi confirmé une information divulguée par le «Figaro». «Nous avons chargé la banque Lazard de trouver un actionnaire pour entrer au capital de la filiale Translohr», a déclaré le patron du groupe alsacien. Cette vente devrait permettre de renflouer la trésorerie du groupe, asséchée par trois ans de sous-activité. L'opération devrait être bouclée au "premier trimestre 2012", selon un porte-parole du groupe.
Chute sévère des recettes
La société familiale a été contrainte de renégocier avec ses créanciers un prêt de 50 millions d'euros qui arrivait à échéance. "Nous avons obtenu un délai de six mois pour rembourser", a expliqué Robert Lohr. Le dossier est suivi de près à Bercy par le Comité interministériel aux restructurations industrielles (Cir), a-t-il précisé.
Le groupe a connu depuis trois ans une chute drastique de son chiffre d'affaires, qui devrait s'élever en 2011 à 120 millions d'euros, contre 300 millions en 2008, selon le groupe lui-même. L'entreprise souffre d'une conjoncture particulièrement atone dans son domaine d'activité historique, la construction de remorques pour le transport d'automobiles.
En revanche, les divisions Translohr et Modalohr sont en bonne santé, selon la société. La première a été choisie par la RATP pour construire deux lignes de tramway sur pneu, sa spécialité, pour le T6 (Viroflay-Châtillon) et le T5 (Saint-Denis-Garges-Sarcelles). La seconde attend la finalisation d'un important contrat pour la fourniture de wagons à l'opérateur de ferroutage Lorry-Rail. "Nous sommes positionnés sur un secteur stratégique. Nous fabriquons des systèmes de transport propres et innovants", selon le porte-parole de Lohr. La société emploie environ un millier de personnes. Son principal site industriel se trouve à Duppigheim, à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg.
Chute sévère des recettes
La société familiale a été contrainte de renégocier avec ses créanciers un prêt de 50 millions d'euros qui arrivait à échéance. "Nous avons obtenu un délai de six mois pour rembourser", a expliqué Robert Lohr. Le dossier est suivi de près à Bercy par le Comité interministériel aux restructurations industrielles (Cir), a-t-il précisé.
Le groupe a connu depuis trois ans une chute drastique de son chiffre d'affaires, qui devrait s'élever en 2011 à 120 millions d'euros, contre 300 millions en 2008, selon le groupe lui-même. L'entreprise souffre d'une conjoncture particulièrement atone dans son domaine d'activité historique, la construction de remorques pour le transport d'automobiles.
En revanche, les divisions Translohr et Modalohr sont en bonne santé, selon la société. La première a été choisie par la RATP pour construire deux lignes de tramway sur pneu, sa spécialité, pour le T6 (Viroflay-Châtillon) et le T5 (Saint-Denis-Garges-Sarcelles). La seconde attend la finalisation d'un important contrat pour la fourniture de wagons à l'opérateur de ferroutage Lorry-Rail. "Nous sommes positionnés sur un secteur stratégique. Nous fabriquons des systèmes de transport propres et innovants", selon le porte-parole de Lohr. La société emploie environ un millier de personnes. Son principal site industriel se trouve à Duppigheim, à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg.