Le gouvernement n'en a pas terminé avec la contestation de la loi travail : après les carburants, le secteur des transports s'apprête à vivre une semaine agitée avec des appels à la grève, reconductibles, lancés pour des motifs mêlant revendications internes et opposition à la loi travail, alors que l'Euro de football approche. La situation s'est améliorée sur le front des carburants, avec le déblocage de la quasi-totalité des dépôts pétroliers, mais des perturbations perdurent. Six des huit raffineries françaises sont toujours à l'arrêt ou au ralenti. La grève a été reconduite aux terminaux pétroliers de Marseille et du Havre, qui alimentent Orly et Roissy en kérosène. Le gouvernement a néanmoins imposé un service minimum.
Les salariés de Gargenville (Yvelines), le plus gros dépôt pétrolier d'Île-de-France, ont reconduit vendredi 27 mai la grève pour une semaine. La CGT de Fluxel, opérateur privé qui gère les terminaux pétroliers du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) à Fos-sur-Mer et Lavéra, a appelé vendredi à la poursuite de la grève jusqu'à mardi 31 mai. La CGT de la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) a appelé vendredi à un mouvement de grève illimitée jusqu'au retrait de la loi. En revanche, en Corse, le blocage du dépôt de Lucciana, près de Bastia, a été levé vendredi et ainsi que celui d'Ajaccio.
À la SNCF, où de délicates négociations internes sur le temps de travail des cheminots entrent dans leur phase finale, les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT) ont déposé des préavis de grève reconductibles à partir de mardi 31 mai. Aux motifs internes, la CGT-Cheminots, premier syndicat, et Sud-Rail ont ajouté l'opposition à la loi travail. Les syndicats espèrent, avec ce mouvement, peser sur les négociations qui doivent se poursuivre jusqu'au 6 juin, à quelques jours du coup d'envoi, le 10, de l'Euro de football, dont la SNCF est le transporteur officiel. L'Unsa, deuxième syndicat à la SNCF, juge pour l'heure les propositions de la direction "insuffisantes", et maintient en l'état son préavis.
Le trafic aérien pourrait aussi connaître des perturbations, en raison d'une grève à l'Aviation civile (DGAC) prévue du 3 au 5 juin, pour des revendications purement internes. La DGAC a, par ailleurs, envoyé une note aux compagnies aériennes opérant en France pour les inviter à faire le plein de kérosène à l'étranger afin de pouvoir assurer deux vols consécutifs. Enfin, dans les ports et docks, la CGT appelle à un arrêt de travail de vingt-quatre heures jeudi 2 mai contre la loi El Khomri.
Les salariés de Gargenville (Yvelines), le plus gros dépôt pétrolier d'Île-de-France, ont reconduit vendredi 27 mai la grève pour une semaine. La CGT de Fluxel, opérateur privé qui gère les terminaux pétroliers du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) à Fos-sur-Mer et Lavéra, a appelé vendredi à la poursuite de la grève jusqu'à mardi 31 mai. La CGT de la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) a appelé vendredi à un mouvement de grève illimitée jusqu'au retrait de la loi. En revanche, en Corse, le blocage du dépôt de Lucciana, près de Bastia, a été levé vendredi et ainsi que celui d'Ajaccio.
À la SNCF, où de délicates négociations internes sur le temps de travail des cheminots entrent dans leur phase finale, les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT) ont déposé des préavis de grève reconductibles à partir de mardi 31 mai. Aux motifs internes, la CGT-Cheminots, premier syndicat, et Sud-Rail ont ajouté l'opposition à la loi travail. Les syndicats espèrent, avec ce mouvement, peser sur les négociations qui doivent se poursuivre jusqu'au 6 juin, à quelques jours du coup d'envoi, le 10, de l'Euro de football, dont la SNCF est le transporteur officiel. L'Unsa, deuxième syndicat à la SNCF, juge pour l'heure les propositions de la direction "insuffisantes", et maintient en l'état son préavis.
Le trafic aérien pourrait aussi connaître des perturbations, en raison d'une grève à l'Aviation civile (DGAC) prévue du 3 au 5 juin, pour des revendications purement internes. La DGAC a, par ailleurs, envoyé une note aux compagnies aériennes opérant en France pour les inviter à faire le plein de kérosène à l'étranger afin de pouvoir assurer deux vols consécutifs. Enfin, dans les ports et docks, la CGT appelle à un arrêt de travail de vingt-quatre heures jeudi 2 mai contre la loi El Khomri.