Après des mois d'impasse, le gouvernement britannique est passé à l'action le 13 juin 202 en présentant au Parlement son projet de loi qui remet en cause le statut post-Brexit de l'Irlande du Nord, au risque de représailles des Européens qui jugent le texte illégal.
Alors que l'UE a menacé le gouvernement britannique d'actions en justice, estimant que son initiative nuisait à "la confiance mutuelle", Londres estime ne plus pouvoir attendre vu la paralysie politique causée par le protocole nord-irlandais dans la province britannique. Après avoir menacé d'outrepasser purement et simplement le traité international post-Brexit qu'il a négocié et signé, le gouvernement de Boris Johnson a choisi de légiférer pour le modifier unilatéralement. "Nous sommes très clairs sur le fait que nous agissons de manière légale", a assuré la chef de la diplomatie, Liz Truss. S'il est adopté, ce qui pourrait prendre des mois, le texte "va mettre fin à cette situation intenable où la population d'Irlande du Nord est traitée différemment du reste du Royaume-Uni, va protéger la suprématie de nos tribunaux et notre intégrité territoriale", a-t-elle expliqué, défendant une "solution raisonnable". Liz…
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