
© Port of Haldia
Louis Dreyfus Armateurs (LDA) quitte Calcutta. "Nous sommes clairement confrontés à une situation criminelle", a déclaré Gurpreet Malhi, directeur général d'ABG-LDA, au quotidien économique "Les Échos". La société est confrontée "à la connivence des autorités portuaires, des partis politiques locaux et d'intérêts particuliers" depuis qu'elle a commencé à exploiter il y a deux ans deux quais à Haldia, le port de commerce de Calcutta, après les avoir complètement modernisés. Le journal explique que cela se traduit par l'attribution à ABG-LDA de "quantités de marchandises très insuffisantes. D'où des pertes chroniques", qui ont contraint la société à licencier en septembre 275 de ses 650 employés.
Une vague de violence, des enlèvements de cadres de la société et de membres de leurs familles, ont conduit ABG-LDA à conclure qu'il est désormais "impossible de travailler dans un environnement où les autorités responsables d'assurer le maintien de la loi et de l'ordre y ont ouvertement renoncé", a souligné M. Malhi. "Notre concurrent sur le port est Ripley, une société appartenant à un parlementaire membre du parti de Mamata Banerjee, Premier ministre du Bengale occidental", a expliqué au journal Édouard Louis-Dreyfus, directeur général de LDA.
L'Inde, un axe de développement
Ce départ du port de Calcutta "ne remet pas en cause notre stratégie en Inde", a-t-il précisé. "Dans les trois autres ports où nous sommes actifs, les opérations se déroulent normalement avec le soutien des autorités locales". "L'Inde demeure un axe de développement", a-t-il poursuivi. La société commune a investi 20 millions d'euros pour équiper les quais d'Haldia, et déjà perdu 8,6 millions dans leur exploitation, ont indiqué "Les Échos".
Une vague de violence, des enlèvements de cadres de la société et de membres de leurs familles, ont conduit ABG-LDA à conclure qu'il est désormais "impossible de travailler dans un environnement où les autorités responsables d'assurer le maintien de la loi et de l'ordre y ont ouvertement renoncé", a souligné M. Malhi. "Notre concurrent sur le port est Ripley, une société appartenant à un parlementaire membre du parti de Mamata Banerjee, Premier ministre du Bengale occidental", a expliqué au journal Édouard Louis-Dreyfus, directeur général de LDA.
L'Inde, un axe de développement
Ce départ du port de Calcutta "ne remet pas en cause notre stratégie en Inde", a-t-il précisé. "Dans les trois autres ports où nous sommes actifs, les opérations se déroulent normalement avec le soutien des autorités locales". "L'Inde demeure un axe de développement", a-t-il poursuivi. La société commune a investi 20 millions d'euros pour équiper les quais d'Haldia, et déjà perdu 8,6 millions dans leur exploitation, ont indiqué "Les Échos".