Louis Dreyfus Armateurs cède des navires vraquiers à un investisseur. La transaction, qui porte sur treize unités de type handysize et supramax, se concrétisera dans les jours qui viennent.
Dans un souci de poursuivre sa stratégie de diversification ou de tirer profit du très bon niveau dont bénéficie le marché d'occasion dans le vrac, le groupe Louis Dreyfus Armateurs a pris la décision de céder treize vraquiers dans la catégorie des handysize (des navires situés entre 15.000 et 35.000 tpl) et supramax (40.000 à 60.000 tpl) de sa flotte.
La compagnie et ses deux partenaires le groupe Roullier et Peugeot Invest ont indiqué avoir conclu un accord avec des investisseurs institutionnels ayant suivi les conseils de l'investisseur J.P. Morgan Global Alternatives’ Global Transportation Group ainsi que ceux du transporteur néerlandais MUR Shipping BV.
"Les navires seront progressivement livrés à leur futur propriétaire dans les semaines à venir", a déclaré le groupe français, sans toutefois dévoiler le prix de la transaction. La compagnie avait commandé au début des années 2010 quatre vraquiers neufs en Chine. Une acquisition qui avait signé à l'époque son retour dans le vrac puisque ses dernières commandes remontaient alors à 2004.
Un attrait confirmé pour les champs éoliens offshore
Mais ces dernières années, Louis Dreyfus Armateurs n'a pas cessé de se diversifier. Il a renforcé sa présence dans la pose et la réparation de câbles sous-marins et surtout dans les champs éoliens offshore. Preuve de l'intérêt qu'il a rapidement porté pour cette filière des énergies marines renouvelables (EMR), le groupe a d'ailleurs signé en 2021 deux contrats portant sur le champ éolien en mer de Saint-Nazaire.
Dans ce cadre, il a fondé l'an dernier l'entreprise LD Tide avec la société Tidal Transit, qui avait remporté un appel d'offres lancé par GE Renewable Energy Offshore Wind pour créer et exploiter des navires innovants. Des unités dont la conception a été confiée à l'architecte nantais Mauric. Employant 2.500 salariés, le groupe familial français dispose aujourd'hui d'une flotte d'environ 70 navires.
La compagnie et ses deux partenaires le groupe Roullier et Peugeot Invest ont indiqué avoir conclu un accord avec des investisseurs institutionnels ayant suivi les conseils de l'investisseur J.P. Morgan Global Alternatives’ Global Transportation Group ainsi que ceux du transporteur néerlandais MUR Shipping BV.
"Les navires seront progressivement livrés à leur futur propriétaire dans les semaines à venir", a déclaré le groupe français, sans toutefois dévoiler le prix de la transaction. La compagnie avait commandé au début des années 2010 quatre vraquiers neufs en Chine. Une acquisition qui avait signé à l'époque son retour dans le vrac puisque ses dernières commandes remontaient alors à 2004.
Un attrait confirmé pour les champs éoliens offshore
Mais ces dernières années, Louis Dreyfus Armateurs n'a pas cessé de se diversifier. Il a renforcé sa présence dans la pose et la réparation de câbles sous-marins et surtout dans les champs éoliens offshore. Preuve de l'intérêt qu'il a rapidement porté pour cette filière des énergies marines renouvelables (EMR), le groupe a d'ailleurs signé en 2021 deux contrats portant sur le champ éolien en mer de Saint-Nazaire.
Dans ce cadre, il a fondé l'an dernier l'entreprise LD Tide avec la société Tidal Transit, qui avait remporté un appel d'offres lancé par GE Renewable Energy Offshore Wind pour créer et exploiter des navires innovants. Des unités dont la conception a été confiée à l'architecte nantais Mauric. Employant 2.500 salariés, le groupe familial français dispose aujourd'hui d'une flotte d'environ 70 navires.
