
© RFF/Photo Lab Services/Éric Laurent
Dans la région Rhône-Alpes, le premier point noir ferroviaire concernera l'an prochain l’importante ligne Lyon-Grenoble, sur laquelle circulent 230 trains par jour toutes catégories confondues. De lourds travaux de changement complet de voies sont programmés de février à juin 2013, notamment sur le tronçon entre Lyon (de plus en plus engorgée sur le rail et sur la route) et Saint-André-le-Gaz. Les travaux auront lieu la nuit, mais ils perturberont aussi le trafic le jour, notamment aux heures de pointe, car ils contraindront les trains à rouler plus lentement, pour des raisons techniques de stabilisation des voies. Pendant les travaux, les trains de fret circuleront aussi la journée et certains seront sans doute détournés.
Liaison Grenoble-Valence fermée jusque fin 2013
Dans le cadre de l’amélioration du sillon alpin Sud, le deuxième sujet problématique prend place sur la liaison Grenoble-Valence, sur laquelle on recense 9.000 voyageurs ainsi que des trains de fret. Cette ligne fermera du 9 décembre 2012 au 14 décembre 2013. "RFF a choisi de fermer carrément ce tronçon plutôt que de travailler pendant deux ans par intermittence", explique Josiane Beaud, qui soutient ce choix. La SNCF va donc mettre en place une batterie de cars, soit en direct soit en cabotage, et les trains de fret connaîtront un nouveau casse-tête en repassant soit par la vallée du Rhône soit par Ambérieu, selon leur destination finale. Il faudrait d’ailleurs que la rive droite du Rhône soit complètement consacrée aux trains de fret.
Liaison Grenoble-Valence fermée jusque fin 2013
Dans le cadre de l’amélioration du sillon alpin Sud, le deuxième sujet problématique prend place sur la liaison Grenoble-Valence, sur laquelle on recense 9.000 voyageurs ainsi que des trains de fret. Cette ligne fermera du 9 décembre 2012 au 14 décembre 2013. "RFF a choisi de fermer carrément ce tronçon plutôt que de travailler pendant deux ans par intermittence", explique Josiane Beaud, qui soutient ce choix. La SNCF va donc mettre en place une batterie de cars, soit en direct soit en cabotage, et les trains de fret connaîtront un nouveau casse-tête en repassant soit par la vallée du Rhône soit par Ambérieu, selon leur destination finale. Il faudrait d’ailleurs que la rive droite du Rhône soit complètement consacrée aux trains de fret.
"Des casse-tête pour le fret en perspective"
TER,TGV, fret, tous les types de trains utilisent les mêmes voies. "Nous sommes passés de 650 TER à 1.350 par jour en dix ans, mais ils empruntent tous les jours les mêmes infrastructures et, en plus, on a de la voie unique et certains voudraient qu'on s’arrête partout", s’enflamme Mme Beaud.
Le nœud lyonnais ne sera pas dénoué avant longtemps. Et la gare de la Part-Dieu, conçue pour 30.000 passagers par jour, en reçoit entre 110.000 et 130.000, voire 150.000 à certaines périodes, tandis que la gare de l’aéroport Saint-Exupéry accueille 700.000 clients par an. "La gare de Saint-Exupéry, j’y crois, mais à terme, quand arriveront le tronçon Sud du TGV Rhin-Rhône, le Lyon-Turin et qu’elle composera une sorte de hub de liaisons internationales. La gare de Saint-Exupéry est une gare rhônalpine, la gare de Lyon, c’est la Part-Dieu", résume la directrice régionale.
Les experts ferroviaires européens recommandent un taux de 68 % pour l’occupation des voies. À la Part-Dieu, il atteint 78 % ! Et la gare souterraine qui commence à défrayer la chronique n’est elle non plus pas pour demain quand on songe qu’elle entraînerait un investissement estimé à 2,5 milliards d’euros.