La première compagnie aérienne européenne, l'allemande Lufthansa, a subi de lourdes pertes au premier trimestre, pénalisée par des coûts de restructuration, des charges de dépréciations et une grève en mars.
Lufthansa creuse sa perte nette au premier trimestre, plombée par des charges et une grève. Sur les trois premiers mois de l'année, sa perte nette s'est creusée à 459 millions d'euros, contre 394 millions d'euros à la même période un an plus tôt. Sa perte d'exploitation est ressortie, elle, à 359 millions d'euros, exactement comme au premier trimestre 2012. Son chiffre d'affaires est resté stable à 6,6 milliards d'euros.
"Le début d'année n'a pas été facile, mais quand on observe l'ensemble des circonstances difficiles, nous sommes satisfaits de ce résultat", a commenté Simone Menne, directrice financière du groupe. Le premier trimestre est traditionnellement faible pour les compagnies aériennes, rappelle Lufthansa, car ce n'est pas une période de voyages. En outre, un conflit avec le personnel au sol a conduit à une grève le 21 mars qui a cloué les avions au sol toute une journée et pesé sur ses coûts. À ceci s'ajoute des perturbations liées aux mauvaises conditions climatiques : "L'hiver a été long et sombre et s'est traduit par beaucoup d'annulations de vols en raison de la météo", a ajouté Simone Menne.
Une profonde restructuration
D'autre part, le groupe est engagé dans une profonde restructuration, qui a entraîné des charges exceptionnelles à hauteur de 64 millions d'euros au premier trimestre. En dépit de ces difficultés, "presque toutes les filiales ont amélioré leurs résultats", s'est félicitée Simone Menne. Pour les filiales de transport de passagers, cela signifie qu'elles ont réduit leurs perte : c'est le cas pour Lufthansa à proprement parler, mais aussi pour l'autrichienne Austrian Airlines. La compagnie helvétique Swiss en revanche a creusé sa perte d'exploitation. Les activités de fret de Lufthansa Cargo s'en sont mieux sorties.
"Le début d'année n'a pas été facile, mais quand on observe l'ensemble des circonstances difficiles, nous sommes satisfaits de ce résultat", a commenté Simone Menne, directrice financière du groupe. Le premier trimestre est traditionnellement faible pour les compagnies aériennes, rappelle Lufthansa, car ce n'est pas une période de voyages. En outre, un conflit avec le personnel au sol a conduit à une grève le 21 mars qui a cloué les avions au sol toute une journée et pesé sur ses coûts. À ceci s'ajoute des perturbations liées aux mauvaises conditions climatiques : "L'hiver a été long et sombre et s'est traduit par beaucoup d'annulations de vols en raison de la météo", a ajouté Simone Menne.
Une profonde restructuration
D'autre part, le groupe est engagé dans une profonde restructuration, qui a entraîné des charges exceptionnelles à hauteur de 64 millions d'euros au premier trimestre. En dépit de ces difficultés, "presque toutes les filiales ont amélioré leurs résultats", s'est félicitée Simone Menne. Pour les filiales de transport de passagers, cela signifie qu'elles ont réduit leurs perte : c'est le cas pour Lufthansa à proprement parler, mais aussi pour l'autrichienne Austrian Airlines. La compagnie helvétique Swiss en revanche a creusé sa perte d'exploitation. Les activités de fret de Lufthansa Cargo s'en sont mieux sorties.
