
L'expérience sur le biocarburant menée par Lufthansa depuis juillet dernier, "a eu un résultat positif, à partir duquel nous voulons continuer à travailler", selon Joachim Buse, responsable du projet au sein de la première compagnie européenne. Mais cela ne sera pas pour tout suite. "L'objectif est d'arriver à un prix sur la base duquel nous pouvons travailler", ce qui ne sera possible que quand la production atteindra une masse critique. Dans un premier temps, la compagnie aérienne allemande va donc se concentrer sur des projets de coopération dans les pays producteurs, en Afrique et en Asie essentiellement, pour stimuler la production, par exemple par le biais d'engagements à acheter certaines quantités.
1,26 tonne de CO2 économisée par vol
Ces six derniers mois, Lufthansa a opéré quatre vols par jour entre Hambourg et Francfort où l'un des deux réacteurs était alimenté pour 50 % par du carburant biosynthétique à base d'huiles végétales. Pour l'essentiel, il s'agissait d'huile de jatropha, une plante cultivée en Indonésie.
Le projet, d'un coût total de 6,6 millions d'euros dont une partie subventionnée par le gouvernement allemand, a permis d'économiser près de 1.500 tonnes de dioxyde de carbone, pour 1.187 vols, et a démontré la totale compatibilité technique du carburant. Il se conclut officiellement jeudi 12 janvier, avec un vol de Francfort à Washington qui permettra d'écouler le carburant restant. D'autres compagnies dans le monde, Air New Zealand par exemple, ont réalisé des expériences dans ce domaine, mais Lufthansa se targue d'être la première à avoir introduit du biocarburant dans son plan de vol.
La compagnie allemande avait annoncé un objectif de 5 % à 10 % de biocarburant pour tous ses vols à l'horizon 2020. Joachim Buse s'est montré plus vague, refusant de s'engager sur une date. "Les plantes ont besoin de trois ou quatre ans pour pousser", a-t-il justifié, "donc même si nous commençons aujourd'hui, cela va prendre du temps". Lufthansa veut utiliser exclusivement des matières premières végétales qui ne soient pas en concurrence avec des cultures alimentaires.
1,26 tonne de CO2 économisée par vol
Ces six derniers mois, Lufthansa a opéré quatre vols par jour entre Hambourg et Francfort où l'un des deux réacteurs était alimenté pour 50 % par du carburant biosynthétique à base d'huiles végétales. Pour l'essentiel, il s'agissait d'huile de jatropha, une plante cultivée en Indonésie.
Le projet, d'un coût total de 6,6 millions d'euros dont une partie subventionnée par le gouvernement allemand, a permis d'économiser près de 1.500 tonnes de dioxyde de carbone, pour 1.187 vols, et a démontré la totale compatibilité technique du carburant. Il se conclut officiellement jeudi 12 janvier, avec un vol de Francfort à Washington qui permettra d'écouler le carburant restant. D'autres compagnies dans le monde, Air New Zealand par exemple, ont réalisé des expériences dans ce domaine, mais Lufthansa se targue d'être la première à avoir introduit du biocarburant dans son plan de vol.
La compagnie allemande avait annoncé un objectif de 5 % à 10 % de biocarburant pour tous ses vols à l'horizon 2020. Joachim Buse s'est montré plus vague, refusant de s'engager sur une date. "Les plantes ont besoin de trois ou quatre ans pour pousser", a-t-il justifié, "donc même si nous commençons aujourd'hui, cela va prendre du temps". Lufthansa veut utiliser exclusivement des matières premières végétales qui ne soient pas en concurrence avec des cultures alimentaires.