
© LYON-SAINT-EXUPÉRY
Le Terminal 3 de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry est désormais opérationnel. Après les formalités d’enregistrement et de contrôle sûreté, maintenues pendant encore quelques mois dans la structure initiale, les nouveaux cheminements permettent maintenant d’accéder aux salles d’embarquement situées dans le nouveau satellite dédié aux compagnies à bas coûts.
Le satellite offre sur 5.000 m2 un niveau «départ» à hauteur des avions et un niveau «arrivée» semi-enterré, ainsi que deux salles d’embarquement ouvertes aux commerces. Une galerie souterraine passant sous la circulation des avions relie ce satellite au Terminal 3.
Le satellite offre sur 5.000 m2 un niveau «départ» à hauteur des avions et un niveau «arrivée» semi-enterré, ainsi que deux salles d’embarquement ouvertes aux commerces. Une galerie souterraine passant sous la circulation des avions relie ce satellite au Terminal 3.
"Conception en collaboration avec l’Ademe et les low-cost"
En avril 2012, l’ensemble du Terminal 3 sera entièrement disponible dans sa nouvelle configuration. La moitié des 4.000 m2 du terminal initial permettra d’accueillir douze banques d’enregistrement et la salle d’arrivée sera agrandie et reconfigurée (1.000 m2 et deux tapis à bagages). Dix postes pour des moyen-porteurs seront créés tous équipés de 400 Hz.
En 2016, l’extension du Terminal 1-Terminal 3 intégrera dans un volume total de 40.000 m2 un espace commercial important en zone réservée s’étendant sur 10.000 m2 dont 4.000 m2 de boutiques, un poste d’inspection filtrage centralisé pour le T1 et le T3, un ensemble de trente-quatre banques d’enregistrement et enfin deux banques hors format pour les vols low-cost.
Un coût inférieur de 30 %
Le bâtiment T3 HQE, conçu en collaboration avec l’Ademe et les compagnies low-cost, a fait l’objet d’études environnementales poussées afin d’afficher une image thermique performante, d’ajuster les caractéristiques techniques des systèmes comme le chauffage, la climatisation, la VMC et aussi les caractéristiques constructives. Il a été réalisé par des sociétés du groupe Bouygues. Les 15.000 m2 dont 11.000 m2 de bâtiment neuf sont réalisés à un coût inférieur de 30 % à celui d’un bâtiment classique soit 24,2 millions d’euros.
Le low-cost enregistre une croissance cumulée de 24,1 % à fin octobre 2011 par rapport à la même période 2010. EasyJet se taille la part du lion à Lyon avec environ 85 % du trafic low-cost grâce à quatre avions basés qui font partie d’une logique de «partenariat à long terme» ainsi que le précise une responsable de la compagnie. La part du trafic affaires atteint 21 % ce qui montre que les compagnies low-cost jouent aussi un rôle non négligeable dans le cadre d’une politique générale de développement de l’économie régionale. Transavia opère à Lyon avec une ligne sur Monastir. Air Arabia traite des liaisons sur Casablanca et, le 11 février 2012, Vueling assurera une fréquence hebdomadaire sur Malaga.