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«L’an dernier, nous avons ouvert le bureau du Havre pour le maritime et le bureau de Roissy aujourd’hui dédié à l’aérien. Début 2012, nous officialiserons le rachat de deux sociétés qui vont nous permettre d’étoffer nos affaires dans le Nord et dans la région parisienne», observe Dominique di Bello, directeur de Lyseo, qui veut corriger ainsi le déficit de notoriété de sa société dans certaines régions de France. Pourtant grâce à ses démarches entamées dans les années 1992-1993, elle est devenue un spécialiste de l’Asie, notamment en groupage, grâce à un réseau d’une dizaine de bureaux enrichi encore l’an dernier par l’ouverture de l’antenne de Hong Kong. Lyseo reprendra la majorité des 50 salariés concernés par les deux rachats.
Sept agences en France
En France, Lyseo dispose de sept agences. «Nous restons toujours à l’affût mais tout est une question d’hommes avec lesquels bâtir des projets à long terme», remarque M. di Bello.
Il a récemment visité le chantier en voie d’achèvement de Fos 2XL et constaté une bénéfique évolution des mentalités et des méthodes de travail. «La réforme portuaire est entrée en vigueur le 3 mai 2011 et nous commençons doucement à ramener des trafics dans les ports du Havre et de Fos mais cela prendra du temps car les clients ont été terriblement échaudés». Les cadences se rapprochent de celles des ports nordiques avec près de 25 boîtes traitées par heure, loin derrière les cadences infernales chinoises.
Sept agences en France
En France, Lyseo dispose de sept agences. «Nous restons toujours à l’affût mais tout est une question d’hommes avec lesquels bâtir des projets à long terme», remarque M. di Bello.
Il a récemment visité le chantier en voie d’achèvement de Fos 2XL et constaté une bénéfique évolution des mentalités et des méthodes de travail. «La réforme portuaire est entrée en vigueur le 3 mai 2011 et nous commençons doucement à ramener des trafics dans les ports du Havre et de Fos mais cela prendra du temps car les clients ont été terriblement échaudés». Les cadences se rapprochent de celles des ports nordiques avec près de 25 boîtes traitées par heure, loin derrière les cadences infernales chinoises.
«L’Asie représente environ 75 % du chiffre d’affaires total»
Les tarifs des frets en baisse notable et une concurrence exacerbée avec des ordres qui sont pris par anticipation pour contrecarrer les caprices baissiers rendent le travail quotidien difficile. Des sociétés comme Lyseo s’en sortent en mettant l’accent sur le service, le respect dû au client, la disponibilité, la compétence, l’aptitude à apporter des solutions et grâce à l’informatique aussi. «Nous avons pratiquement terminé la modernisation de notre système informatique. Nous proposons ainsi un tracing complet, de la passation de la commande à son arrivée dans l’entrepôt français». Dans cette optique, Dominique di Bello se félicite d’avoir mené le combat pour que les commissionnaires français aient la possibilité de profiter du système AP+.
En 2012, Lyseo réorganisera ses services asiatiques et toutes les agences passeront sous le pavillon Lyseo. L’Asie représente environ 75 % du chiffre d’affaires total qui atteint 30 millions d’euros. L’entreprise emploie actuellement trois VIE (Volontaires à l’international en entreprise) qui pourraient bien à terme contribuer à l’essor de la société à l’étranger.