Le conglomérat danois Maersk Group a annoncé le départ de son patron et la promotion de celui de sa filiale de transport maritime de conteneurs Maersk Line.
Le directeur général de Maersk Group depuis 2007, Nils Smedegaard Andersen, "quittera le groupe" dès le 1er juillet, a indiqué l'entreprise jeudi 23 juin, sans préciser la raison de ce départ. Lui succédera le directeur général de Maersk Line, Søren Skou, 51 ans, qui cumulera les deux fonctions. L'annonce a plu aux investisseurs, l'action ayant grimpé de 11,89 % à la clôture de la Bourse de Copenhague.
Søren Skou a reçu du conseil d'administration la mission de réfléchir à l'organisation de ce conglomérat également présent dans la production d'hydrocarbures (Maersk Oil), les services aux compagnies pétrolières (Maersk Drilling) et les terminaux portuaires (APM Terminals). La nouvelle direction doit d'ici fin septembre "examiner les alternatives stratégiques et structurelles pour encore accroître la réactivité et les synergies", a expliqué le groupe, sans indication sur les pistes privilégiées.
Maersk est confronté aux difficultés concomitantes de ses deux piliers, le transport maritime, où l'abondance de l'offre déprime les prix, et le pétrole, où les cours ont chuté depuis deux ans. Il prévoit cette année un résultat "nettement inférieur" à celui de 2015, année où le bénéfice net avait déjà plongé de 82 % à 925 millions de dollars.
La presse danoise estimait cette transition mieux réussie que celle qui avait vu l'arrivée de Nils Smedegaard Andersen à la tête du groupe. À l'époque, Maersk l'avait débauché chez le brasseur Carlsberg, faute de trouver un nouveau patron en interne. Les analystes attendaient des annonces spectaculaires de Søren Skou, dont l'action à la tête de Maersk Line a été jugée favorablement. "C'est pour ça que Maersk change de directeur général maintenant. Il se pourrait bien qu'il y ait une révolution", a affirmé DR Michael Friis Jørgensen, du courtier Alm Brand Markets.
Søren Skou a reçu du conseil d'administration la mission de réfléchir à l'organisation de ce conglomérat également présent dans la production d'hydrocarbures (Maersk Oil), les services aux compagnies pétrolières (Maersk Drilling) et les terminaux portuaires (APM Terminals). La nouvelle direction doit d'ici fin septembre "examiner les alternatives stratégiques et structurelles pour encore accroître la réactivité et les synergies", a expliqué le groupe, sans indication sur les pistes privilégiées.
Maersk est confronté aux difficultés concomitantes de ses deux piliers, le transport maritime, où l'abondance de l'offre déprime les prix, et le pétrole, où les cours ont chuté depuis deux ans. Il prévoit cette année un résultat "nettement inférieur" à celui de 2015, année où le bénéfice net avait déjà plongé de 82 % à 925 millions de dollars.
La presse danoise estimait cette transition mieux réussie que celle qui avait vu l'arrivée de Nils Smedegaard Andersen à la tête du groupe. À l'époque, Maersk l'avait débauché chez le brasseur Carlsberg, faute de trouver un nouveau patron en interne. Les analystes attendaient des annonces spectaculaires de Søren Skou, dont l'action à la tête de Maersk Line a été jugée favorablement. "C'est pour ça que Maersk change de directeur général maintenant. Il se pourrait bien qu'il y ait une révolution", a affirmé DR Michael Friis Jørgensen, du courtier Alm Brand Markets.
