
Le numéro un mondial de la ligne régulière cumule 264 millions de dollars de pertes sur les neuf premiers mois de l'année © Maersk Line
Le groupe AP Møller-Maersk a vu son bénéfice net diminuer de près de moitié au troisième trimestre 2016, à 438 millions de dollars contre 778 millions, soit un recul de 43,7 %.
Sur la période, l'activité phare de ligne régulière représentée par Maersk Line a subi des pertes, tandis que APM Shipping Services et APM Terminals ont vu leurs bénéfices reculer. Maersk Drilling et Maersk Oil ont au contraire enregistré une hausse de leurs profits. Le premier a crû de 49 % (355 millions de dollars) et le second a vu son résultat multiplié par 4,5 (145 millions).
Sur les neuf premiers mois de 2016, le groupe danois a engendré 780 millions de dollars de bénéfices au lieu des 3,44 milliards de l'an dernier (- 77 %).
La ligne régulière plonge
La filiale de manutention portuaire APM Terminals a vu ses volumes augmenter de 6,7 % au premier trimestre (9,5 millions d'EVP) et de 1,5 % sur les neuf premiers mois (de 27,2 à 27,6 millions d'EVP). Cela n'a pas empêché le bénéfice net d'APMT de diminuer de 25 % (131 millions de dollars), dans un contexte de stagnation du chiffre d'affaires.
Mais la branche de transport maritime conteneurisé est à elle seule responsable du déclin du résultat global du groupe. Au lieu d'un profit de 264 millions de dollars de juillet à septembre 2015, Maersk Line a ainsi subi une perte nette de 116 millions au troisième trimestre, qui porte le cumul annuel à 264 millions. Le chiffre d'affaires du premier armateur mondial a décliné de 11 % au troisième trimestre (5,36 milliards de dollars) et de 17 % sur les trois premiers trimestres (15,39 milliards).
Sur la période, l'activité phare de ligne régulière représentée par Maersk Line a subi des pertes, tandis que APM Shipping Services et APM Terminals ont vu leurs bénéfices reculer. Maersk Drilling et Maersk Oil ont au contraire enregistré une hausse de leurs profits. Le premier a crû de 49 % (355 millions de dollars) et le second a vu son résultat multiplié par 4,5 (145 millions).
Sur les neuf premiers mois de 2016, le groupe danois a engendré 780 millions de dollars de bénéfices au lieu des 3,44 milliards de l'an dernier (- 77 %).
La ligne régulière plonge
La filiale de manutention portuaire APM Terminals a vu ses volumes augmenter de 6,7 % au premier trimestre (9,5 millions d'EVP) et de 1,5 % sur les neuf premiers mois (de 27,2 à 27,6 millions d'EVP). Cela n'a pas empêché le bénéfice net d'APMT de diminuer de 25 % (131 millions de dollars), dans un contexte de stagnation du chiffre d'affaires.
Mais la branche de transport maritime conteneurisé est à elle seule responsable du déclin du résultat global du groupe. Au lieu d'un profit de 264 millions de dollars de juillet à septembre 2015, Maersk Line a ainsi subi une perte nette de 116 millions au troisième trimestre, qui porte le cumul annuel à 264 millions. Le chiffre d'affaires du premier armateur mondial a décliné de 11 % au troisième trimestre (5,36 milliards de dollars) et de 17 % sur les trois premiers trimestres (15,39 milliards).
"Croître par des opérations d'acquisitions"
La croissance de 11 % des volumes (5,4 millions d'EVP) n'a pas été suffisante pour enrayer la spirale négative. Car tandis que sa capacité augmentait de 3,8 % (3,14 millions d'EVP), Maersk Line voyait son taux de fret moyen diminuer encore de 16 %, à 905 dollars par EVP au troisième trimestre.
Tous les trades sous pression
Cette fois encore, le coût unitaire de transport des conteneurs se situe au-dessus du taux de fret, à 992 dollars par EVP, malgré une diminution de 14 %, favorisée par la diminution de 25 % du prix du combustible (244 dollars la tonne).
La compagnie précise que les taux ont diminué sur toutes les routes maritimes. Ce sont l'Amérique du Nord, l'Asie centrale et l'Afrique qui ont plongé le plus, devant l'Océanie et l'Europe. "L'érosion des taux en Amérique du Nord a illustré l'augmentation de la concurrence mais cette route a aussi été affectée par les effets combinés d'une hausse des volumes retour et par des taux plus faibles", commente AP Møller-Maersk. Selon le groupe, "l'Asie est touchée par la surcapacité générée en 2015 et 2016 tandis que les marchés africains subissent la faiblesse de la demande".
Maersk compte sur la réduction continue de ses coûts pour générer de nouveau des profits lorsque le marché sera de nouveau porteur. Le groupe qui a annoncé la séparation de ses activités pétrole et transport maritime réaffirme sa volonté de faire gagner des parts de marché à Maersk Line grâce des opérations d'acquisitions. C'est la tendance du moment dans le secteur.