Quelque 2.500 Portugais ont manifesté une nouvelle fois vendredi 13 décembre contre la fermeture annoncée par le gouvernement du chantier naval public de Viana do Castelo, dans le Nord du Portugal, et la suppression de 609 emplois. Des habitants de Viana do Castelo se sont joints aux salariés du groupe dans le centre-ville pour dénoncer ce qu'ils appellent "un crime social". Les protestataires s'opposent à la décision du gouvernement d'attribuer à l'entreprise de construction portugaise Martifer la concession des terrains et des infrastructures de ENVC (Estaleiros Navais de Viana do Castelo). Martifer s'est engagé à créer 400 emplois au sein d'une nouvelle société, West Sea, et de les proposer en priorité aux 609 salariés d'ENVC, qui seront licenciés par l'État portugais.
Mais les employés du chantier naval de Viana mettent en doute la capacité de Martifer, fortement endetté, à reprendre durablement leur entreprise. "Alors que plusieurs entreprises de référence étaient prêtes à reprendre le chantier naval, pourquoi a-t-il été attribué à un groupe qui manque de solidité financière", a lancé José Maria Costa, maire de Viana do Castelo. De nombreux employés ont indiqué qu'ils refuseraient de négocier un départ volontaire. Pour l'heure, 80 salariés ont répondu à l'appel du gouvernement qui a prévu une enveloppe de 31 millions d'euros pour les indemniser. Samedi 7 décembre, plus de 2.500 personnes s'étaient déjà mobilisées pour soutenir la lutte de ces salariés.
Le gouvernement avait renoncé en avril dernier à privatiser le chantier naval, après l'ouverture d'une enquête par la Commission européenne sur des aides publiques de 180 millions d'euros accordées par l’État portugais. "L'entreprise doit cesser toute activité, car dans le cas contraire elle court le risque de devoir rembourser l'argent dont elle ne dispose pas", a déclaré le ministre de la Défense, José Pedro Aguiar-Branco. Les salariés du chantier naval ont prévu de se déplacer mercredi 18 décembre à Lisbonne pour une nouvelle manifestation devant la résidence officielle du Premier ministre, Pedro Passos Coelho.
Mais les employés du chantier naval de Viana mettent en doute la capacité de Martifer, fortement endetté, à reprendre durablement leur entreprise. "Alors que plusieurs entreprises de référence étaient prêtes à reprendre le chantier naval, pourquoi a-t-il été attribué à un groupe qui manque de solidité financière", a lancé José Maria Costa, maire de Viana do Castelo. De nombreux employés ont indiqué qu'ils refuseraient de négocier un départ volontaire. Pour l'heure, 80 salariés ont répondu à l'appel du gouvernement qui a prévu une enveloppe de 31 millions d'euros pour les indemniser. Samedi 7 décembre, plus de 2.500 personnes s'étaient déjà mobilisées pour soutenir la lutte de ces salariés.
Le gouvernement avait renoncé en avril dernier à privatiser le chantier naval, après l'ouverture d'une enquête par la Commission européenne sur des aides publiques de 180 millions d'euros accordées par l’État portugais. "L'entreprise doit cesser toute activité, car dans le cas contraire elle court le risque de devoir rembourser l'argent dont elle ne dispose pas", a déclaré le ministre de la Défense, José Pedro Aguiar-Branco. Les salariés du chantier naval ont prévu de se déplacer mercredi 18 décembre à Lisbonne pour une nouvelle manifestation devant la résidence officielle du Premier ministre, Pedro Passos Coelho.