
Le ministère britannique de la Défense a annoncé samedi 8 janvier l'envoi du destroyer «Daring» dans le golfe persique, où il doit rejoindre les autres navires militaires du pays dans la région. "La Royal Navy a une présence continuelle" dans le Golfe depuis "de nombreuses années, notamment la patrouille Armilla et ses successeurs depuis 1980", a déclaré un porte-parole du ministère. Le Daring "remplace une frégate sur place", a ajouté le porte-parole, précisant qu'il s'agissait d'un "déploiement de routine" et "prévu de longue date".
Menaces sur le détroit d'Ormuz
Cet envoi intervient alors que la tension monte entre les Occidentaux et Téhéran après les menaces de l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz à l'entrée du Golfe, par où transite environ 35 % du trafic pétrolier maritime mondial. L'Iran, qui vient d'achever dix jours de manœuvres navales dans l'est de ce détroit stratégique et y a notamment tiré des missiles antinavires, a annoncé de prochaines nouvelles manœuvres militaires. Des responsables militaires iraniens ont menacé de fermer le détroit en cas de nouvelles sanctions contre les exportations pétrolières d'Iran, agitées par les États-Unis et l'Union européenne pour amener l'Iran à céder sur son programme nucléaire controversé. La marine iranienne a aussi averti qu'elle réagirait à un redéploiement d'un porte-avions américain dans cette voie d'eau.
Les Émirats arabes unis ont récemment rappelé que la construction d'un oléoduc de 360 km débutée en 2008 devrait être achevée en juin 2012. L'ouvrage doit permettre d'acheminer le pétrole depuis les champs de Habshan dans l'émirat d'Abou Dhabi, sur le Golfe persique au port de Foujeirah, sur le golfe d'Oman, sans avoir à transiter par le détroit d'Ormuz. Outre les Émirats et l'Iran lui-même, toutes les exportations de pétrole de Bahreïn, du Koweït et du Qatar passent par le détroit d'Ormuz, ainsi que la plus grande partie des exportations pétrolières d'Arabie saoudite et de l'Irak.
Menaces sur le détroit d'Ormuz
Cet envoi intervient alors que la tension monte entre les Occidentaux et Téhéran après les menaces de l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz à l'entrée du Golfe, par où transite environ 35 % du trafic pétrolier maritime mondial. L'Iran, qui vient d'achever dix jours de manœuvres navales dans l'est de ce détroit stratégique et y a notamment tiré des missiles antinavires, a annoncé de prochaines nouvelles manœuvres militaires. Des responsables militaires iraniens ont menacé de fermer le détroit en cas de nouvelles sanctions contre les exportations pétrolières d'Iran, agitées par les États-Unis et l'Union européenne pour amener l'Iran à céder sur son programme nucléaire controversé. La marine iranienne a aussi averti qu'elle réagirait à un redéploiement d'un porte-avions américain dans cette voie d'eau.
Les Émirats arabes unis ont récemment rappelé que la construction d'un oléoduc de 360 km débutée en 2008 devrait être achevée en juin 2012. L'ouvrage doit permettre d'acheminer le pétrole depuis les champs de Habshan dans l'émirat d'Abou Dhabi, sur le Golfe persique au port de Foujeirah, sur le golfe d'Oman, sans avoir à transiter par le détroit d'Ormuz. Outre les Émirats et l'Iran lui-même, toutes les exportations de pétrole de Bahreïn, du Koweït et du Qatar passent par le détroit d'Ormuz, ainsi que la plus grande partie des exportations pétrolières d'Arabie saoudite et de l'Irak.