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Chaque mois, une centaine de Portugais ou davantage s'installent au Mozambique, fuyant la crise pour un travail à Maputo, mais derrière l'image de carte postale d'un pays africain avec plages et boom économique, la réalité est parfois rude.
La consul générale du Portugal à Maputo, Graca Pereira, passe son temps à mettre en garde des compatriotes se faisant une fausse idée de leur avenir dans ce pays où l'on parle plusieurs langues africaines, mais aussi le portugais. Ainsi, les loyers à Maputo ont explosé en deux ans, sous l'effet de l'arrivée du personnel des multinationales attirées par l'exploitation du charbon, du gaz, etc. Un deux-pièces dans le centre peut coûter 2.000 dollars par mois. Environ 25.000 Portugais vivent au Mozambique, la plupart à Maputo. Quatre vols hebdomadaires font la rotation entre les deux pays, généralement pleins. La Tap, la compagnie portugaise, vient de doubler ses vols Lisbonne-Maputo.
Les Portugais, qui avaient pratiquement déserté quand le Mozambique a accédé à l'indépendance en 1975, sont revenus au compte-gouttes à la fin de la guerre civile en 1992. Mais la nouvelle vague d'arrivées fait grincer des dents. "Ils prennent des emplois à des Mozambicains", critique Hortencio Lopes, directeur du Centre d'études internationales et mozambicaines (CEMO). Le Mozambique est l'une des économies du monde en plus forte croissance (7 % attendu cette année) alors que le Portugal est en récession avec un taux de chômage supérieur à 15 %.
La consul générale du Portugal à Maputo, Graca Pereira, passe son temps à mettre en garde des compatriotes se faisant une fausse idée de leur avenir dans ce pays où l'on parle plusieurs langues africaines, mais aussi le portugais. Ainsi, les loyers à Maputo ont explosé en deux ans, sous l'effet de l'arrivée du personnel des multinationales attirées par l'exploitation du charbon, du gaz, etc. Un deux-pièces dans le centre peut coûter 2.000 dollars par mois. Environ 25.000 Portugais vivent au Mozambique, la plupart à Maputo. Quatre vols hebdomadaires font la rotation entre les deux pays, généralement pleins. La Tap, la compagnie portugaise, vient de doubler ses vols Lisbonne-Maputo.
Les Portugais, qui avaient pratiquement déserté quand le Mozambique a accédé à l'indépendance en 1975, sont revenus au compte-gouttes à la fin de la guerre civile en 1992. Mais la nouvelle vague d'arrivées fait grincer des dents. "Ils prennent des emplois à des Mozambicains", critique Hortencio Lopes, directeur du Centre d'études internationales et mozambicaines (CEMO). Le Mozambique est l'une des économies du monde en plus forte croissance (7 % attendu cette année) alors que le Portugal est en récession avec un taux de chômage supérieur à 15 %.