En intégrant la manutention portuaire via la Somap, Marfret et sa filiale Fluviofeeder se dotent d’un nouvel outil pour faire de Rouen un hub logistique multimodal. Son but : "Accélérer le transfert par le fleuve des marchandises venant du Havre" où "il ne peut y avoir de développement de la massification sans solution alternative à la route", selon Raymond Vidil, président-directeur général de Marfret, client historique de la Somap avec son service Antilles. Cette acquisition ouvre à la compagnie la possibilité de maîtriser les ruptures de charge mais aussi d’offrir des prestations de stockage de marchandises destinées, notamment à l’Île-de-France et à l’Oise.
"Les importateurs réalisent des économies substantielles en stockant les conteneurs à Rouen plutôt qu’au Havre où font escale les navires mères en provenance d’Asie", explique Éric Dubes, directeur général de la Somap.
Conteneurs, 85 % du chiffre d’affaires
Selon ce schéma, le fret débarqué au Havre puis stocké à Rouen, est acheminé au fur et à mesure des besoins des clients par le fleuve ou par camion. Marfret étudie également la possibilité d’une liaison ferroviaire jusqu’à Valenton afin de connecter son nouveau hub normand à un plus grand nombre de destinations desservant le chantier combiné francilien. Embranché fer, le terminal de la Somap sur le TMCD de Grand-Couronne manutentionne chaque année 60.000 EVP à l’origine de 85 % de son chiffre d’affaires. À la tête d’une convention d’exploitation de 25 ans signée en 2010, elle y exploite deux portiques à conteneurs, et y dispose d’une capacité de stockage de 5.000 EVP à proximité de dépôts de conteneurs vides. S’ajoute une flotte composée d’une dizaine de tracteurs et de trente remorques assurant des opérations de brouettage vers ses 12 hectares de terre-plein et ses cinq entrepôts d’une superficie totale de 22.000 m2.
Conteneurs, 85 % du chiffre d’affaires
Selon ce schéma, le fret débarqué au Havre puis stocké à Rouen, est acheminé au fur et à mesure des besoins des clients par le fleuve ou par camion. Marfret étudie également la possibilité d’une liaison ferroviaire jusqu’à Valenton afin de connecter son nouveau hub normand à un plus grand nombre de destinations desservant le chantier combiné francilien. Embranché fer, le terminal de la Somap sur le TMCD de Grand-Couronne manutentionne chaque année 60.000 EVP à l’origine de 85 % de son chiffre d’affaires. À la tête d’une convention d’exploitation de 25 ans signée en 2010, elle y exploite deux portiques à conteneurs, et y dispose d’une capacité de stockage de 5.000 EVP à proximité de dépôts de conteneurs vides. S’ajoute une flotte composée d’une dizaine de tracteurs et de trente remorques assurant des opérations de brouettage vers ses 12 hectares de terre-plein et ses cinq entrepôts d’une superficie totale de 22.000 m2.
"Les importateurs réalisent des économies substantielles en stockant les conteneurs à Rouen plutôt qu’au Havre"
"Nous proposons des prestations clé-en-main d’empotage et de dépotage des marchandises diverses ou de conteneurs hors gabarit pour le compte d’armateurs et de transitaires", précise Éric Dubes.
Céréales et colis lourds
Parmi les autres activités proposées, la Somap possède également une expertise reconnue dans le traitement des flux céréaliers pour lesquels elle détache de la main-d’œuvre dans les silos rouennais. Avec un effectif de cinquante personnes dont trente-cinq dockers et une quinzaine d’ouvriers mensuels, la société de manutention intervient aussi sur le marché des colis lourds.