Marfret : une présence sur le marché algérien depuis le début des années 1950

L'armateur marseillais Marfret est présent sur le marché algérien depuis la création de la compagnie au début des années 1950. Un pays dont les difficultés ne l'effraient plus vraiment puisque, selon son PDG, Raymond Vidil, "les armateurs se sentent plus à l'aise dans l'intranquillité" que sur une mer sans vague…
Nouvelle difficulté survenue sur le marché algérien, Marfret a dû faire face il y a un an à l'instauration par la douane nationale du "port sec de son choix" pour les conteneurs. Pour Raymond Vidil, le PDG de l'armateur français, "cette contrainte a représenté un gros traumatisme. Pour un armateur de ligne régulière, ce type de décision engendre de grosses perturbations". Il condamne la position de cette administration pour laquelle "la fluidité devrait être considérée comme primordiale". Selon lui, "c'est la preuve que l'industrie logistique est mal considérée".
L'armateur marseillais, présent sur le marché algérien depuis 1951, indique avoir vécu bien d'autres perturbations. Raymond Vidil estime que la compagnie a dû faire face depuis l'origine à d'autres perturbations liées à l'histoire du pays. "L'entreprise a connu l'Algérie à l'époque où elle était un département français. Elle a vécu la décolonisation. Elle a même connu la mise en place des conférences maritimes qui ont laissé peu de place à Marseille Fret. À l'époque, nous transportions tout ce qui était difficile". Il évoque également les "années de plomb" (la guerre civile survenue dans les années 1990), la richesse du pays grâce au prix du pétrole et du gaz, puis la chute du prix du baril… En somme, "Marfret est un marqueur de l'Algérie", résume-t-il.

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