Le chiffre d'affaires de 190 millions d'euros dégagé par le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) en 2022, en hausse de 16 % par rapport à 2021, a permis à celui-ci de consacrer 60 M EUR aux investissements.
Sur ce montant, qui s'est révélé identique à l'enveloppe prévue, se félicite Hervé Martel, le président du directoire du GPMM, 25 M EUR ont été alloués aux travaux de maintien et 35 M EUR aux projets de développement.
Sur ce montant, une grosse partie a été accordée aux bassins Est, souligne-t-il. Et le responsable portuaire de préciser que le déménagement de l'activité ferries dédiée au Maghreb vers le cap Janet (projet entamé en 2020) représente un gros volume de ce budget. Au total, les travaux ont coûté 41 M EUR.
Toujours dans les bassins Est, il mentionne l'aménagement du quai de La Lave et de Saumaty. Confirmant la fermeture de la gare du Canet pour 2024, il indique que la finalisation des travaux d'amélioration du faisceau ferroviaire est en cours.
Pour Hervé Martel, une nouvelle gare de croisières de luxe verra le jour. Il estime rapide le démarrage du dossier du hangar J1 et évoque le transfert du siège social de l'établissement dans le cadre d'un projet immobilier d'envergure.
Distriport 2 en gestation
Pour les bassins Ouest, évoquant le dossier Oazip, le directeur général annonce la création de Distriport 2, qui viendra s'ajouter à Distriport 1 et aux deux zones logistiques de La Feuillane. Un développement très attendu considérant le succès remporté par les trois zones logistiques à proximité de Graveleau.
En outre, un allongement du linéaire de quai à Fos2XL est à l'ordre du jour et les aménagements ferroviaires prévus pour le môle Graveleau sont confirmés.
Au chapitre de la transition énergétique, un dossier pour lequel l'établissement entend poursuivre sa stratégie, selon le patron du directoire, "l'électrification à quai reste une grande ambition" (50 M EUR entre 2017 et 2025).
Sur ce montant, qui s'est révélé identique à l'enveloppe prévue, se félicite Hervé Martel, le président du directoire du GPMM, 25 M EUR ont été alloués aux travaux de maintien et 35 M EUR aux projets de développement.
Sur ce montant, une grosse partie a été accordée aux bassins Est, souligne-t-il. Et le responsable portuaire de préciser que le déménagement de l'activité ferries dédiée au Maghreb vers le cap Janet (projet entamé en 2020) représente un gros volume de ce budget. Au total, les travaux ont coûté 41 M EUR.
Toujours dans les bassins Est, il mentionne l'aménagement du quai de La Lave et de Saumaty. Confirmant la fermeture de la gare du Canet pour 2024, il indique que la finalisation des travaux d'amélioration du faisceau ferroviaire est en cours.
Pour Hervé Martel, une nouvelle gare de croisières de luxe verra le jour. Il estime rapide le démarrage du dossier du hangar J1 et évoque le transfert du siège social de l'établissement dans le cadre d'un projet immobilier d'envergure.
Distriport 2 en gestation
Pour les bassins Ouest, évoquant le dossier Oazip, le directeur général annonce la création de Distriport 2, qui viendra s'ajouter à Distriport 1 et aux deux zones logistiques de La Feuillane. Un développement très attendu considérant le succès remporté par les trois zones logistiques à proximité de Graveleau.
En outre, un allongement du linéaire de quai à Fos2XL est à l'ordre du jour et les aménagements ferroviaires prévus pour le môle Graveleau sont confirmés.
Au chapitre de la transition énergétique, un dossier pour lequel l'établissement entend poursuivre sa stratégie, selon le patron du directoire, "l'électrification à quai reste une grande ambition" (50 M EUR entre 2017 et 2025).
"Nous voulons conserver son caractère portuaire et industriel au GPMM"
Il précise que le dossier avance bien puisque les ferries y auront accès dès l'été 2023. Quant à la croisière (avec une enveloppe de 12 à 18 md EUR), le défi lancé par le GPMM sera relevé en 2025.
Autres dossiers sur lesquels le port phocéen met la main à la poche dans le cadre du verdissement, le traitement des eaux usées de la réparation navale (15 M EUR) et l'éolien offshore. Ce dernier projet, intitulé Provence Grand Large, d'un coût de 4 M EUR, apportera trois éoliennes.
À l'Ouest, Hervé Martel annonce que la reconversion de Fos4XL vers l'éolien flottant. "On est dans les starting blocks", ajoute-t-il.
"Le port doit devenir un acteur du verdissement"
À cet égard, Christophe Castaner, le nouveau président du conseil de surveillance, a déclaré : "On est dans un moment charnière. La décarbonation se trouve dans les attributions du port. Le GPMM doit devenir un acteur du verdissement". Selon lui, "l'électrification à quai lui a permis de "se situer à l'avant-garde". Autre dossier sur lequel le port phocéen se montre précurseur : le GNL.
Selon l'ex-ministre de l'Intérieur, sur la place marseillaise, deux acteurs ont apporté leur contribution à la transformation de l'image du port : CMA CGM, construisant au fur et à mesure une flotte conforme à la réglementation internationale, ainsi que Corsica Linea, qui a baptisé récemment le "A Galeotta", son emblématique ro-pax. Il se félicite du virage pris vers l'avitaillement à Fos.
Sur le sujet de l'axe Rhône-Saône, une orientation stratégique souhaitée par Emmanuel Macron pour le port de Marseille-Fos, aucune précision n'a été donnée. Mais on a pu comprendre l'attachement de l'ancien ministre à ce dossier.
Au chapitre du report modal, il s'est félicité que la route ait reculé en faveur du fer en 2022. Le nombre de conteneurs transportés par voie ferroviaire s'est élevé à 230.000 EVP tandis que la route est restée en dessous de 80 %. "On a encore des marges de progrès", a lancé Christophe Castaner.
Sur un plan plus stratégique pour l'ensemble de bassins, il s'est voulu rassurant à l'endroit de ceux qui s'interrogent encore sur la vocation des deux bassins. "Nous voulons conserver son caractère portuaire et industriel au port de Marseille, qui reste une chance historique pour le territoire.