Alain Mistre, le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos, compte sur la place portuaire pour "construire un port vert". La transition énergétique fait partie des principaux dossiers sur lesquels il travaille depuis un an.
Un an après son élection à la tête de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), Alain Mistre a formulé un vœu devant la place portuaire phocéenne. Ne faisant aucune allusion au conflit russo-ukrainien mais soulignant les conséquences de la crise sanitaire, il a seulement espéré que "ces deux dernières années particulières appartiennent au passé".
Après l'avoir entendu décliner les principaux axes sur lesquels il a commencé à travailler depuis le début de son mandat, la place portuaire locale a constaté que le programme est resté identique à celui présenté lors de sa prise de fonctions. Seule exception à cette règle, l'étude sur l'avenir des bassins Est dans le roulier et le ro-pax présentée le 30 mai. Un sujet dont on entendra parler encore longtemps.
Après l'avoir entendu décliner les principaux axes sur lesquels il a commencé à travailler depuis le début de son mandat, la place portuaire locale a constaté que le programme est resté identique à celui présenté lors de sa prise de fonctions. Seule exception à cette règle, l'étude sur l'avenir des bassins Est dans le roulier et le ro-pax présentée le 30 mai. Un sujet dont on entendra parler encore longtemps.
Concernant le thème du "développement du business de la place", l'ancien président du Comité marseillais des armateurs français (CMAF) estime qu'une "vigilance a été apportée pour desserrer "les freins qui entravent la compétitivité de Marseille-Fos". S'agissant de l'essor de l'axe Rhône-Saône, il a souligné "la forte implication de la place portuaire" sur le dossier et insisté sur l'importance de progresser dans le report modal.
En matière de formation et d'emploi, qui constituent un autre axe majeur de la politique mise en place par l'Union maritime il y a un an, Alain Mistre a estimé que le projet de plateforme Immerseav'Jobs fait partie des réponses qui ont été apportées. À cet égard, il souhaite que les entreprises locales marseillaises sachent mieux faire connaître leurs métiers pour leur permettre de trouver une solution à leurs problèmes de recrutement.
La transition énergétique, "axe consensuel et difficile"
Quant à la transition énergétique, elle constitue à ses yeux "l'axe le plus consensuel et le plus difficile" à mettre en œuvre. Après s'être félicité des avancées technologiques déjà réalisées dans le port phocéen, le directeur d'exploitation portuaire et directeur QHSSE de Corsica Linea a toutefois insisté sur la nécessité pour les sociétés de la place de "faire connaître leurs investissements visant à diminuer les impacts environnementaux aux riverains et au grand public".
En d'autres termes, les démarches effectuées en matière de transition énergétique méritent d'être mieux connues. "Je compte sur vous pour construire un grand port vert", a-t-il lancé devant la communauté portuaire. Mais pour Alain Mistre, il est toutefois nécessaire que les élus et les citoyens en prennent conscience.
