Marseille-Fos is back ! Tel le message adressé par la communauté portuaire phocéenne aux chargeurs d’Île-de-France. Nouveau CCS en 2018, investissements industriels et logistiques, croissance des diverses, des dessertes terrestres… Pour soutenir ces développements, la place s’engage dans une nouvelle charte qualité qui rassemble déjà toutes ses entreprises de manutention.
C’est par des arguments puissants que la communauté portuaire de Marseille-Fos a accueilli les chargeurs franciliens le 1er février à Paris. "Notre dernier événement dans la capitale remonte à 2011. Depuis, notre port a retrouvé son dynamisme et a diversifié avec succès ses activités", a déclaré Hervé Balladur. "En témoigne la progression de près de 50 % de notre trafic conteneurisé en six ans confirmée, en 2017, par une croissance de 10 % très supérieure à la hausse moyenne observée en Europe", souligne le président de Via Marseille-Fos à l’initiative la soirée qui a permis de confirmer le lancement du CCS Ci5 par MGI dans l’année.
Le développement robuste de la place phocéenne dans les diverses, les vracs solides et les énergies renouvelables s’accompagne d’une nouvelle démarche qualité lancée au second semestre 2017 et conduite par l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos. "Elle a déjà fédéré l’ensemble des associations, syndicats et groupements professionnels du port. Nous entrons dans sa seconde phase avec l’adhésion des entreprises", explique Marie-Hélène Pasquier, secrétaire générale de l’UMF. Après le transitaire Lam France et Logirhône, les sept entreprises de manutention membres du Semfos signeront la charte le 6 février.
Service, environnement et sécurité
Avec l’ambition d'"œuvrer ensemble à renforcer de l’image de la place portuaire", cette démarche qualité valorise les actions de ses entreprises autour de trois thèmes. "Le premier vise à mesurer l’amélioration de la qualité de service au travers d’indicateurs KPI, la fourniture de nouvelles offres et la reconnaissance de leurs expertises. Le deuxième soutient les initiatives des entreprises en matière de développement durable et de réduction de leurs émissions polluantes via, par exemple, le recours aux énergies alternatives comme le gaz naturel, le branchement électrique à quai des navires, ou le report modal. Le troisième rassemble les mesures autour de la sûreté et la sécurité des biens et des personnes", présente Marie-Hélène Pasquier.
Le développement robuste de la place phocéenne dans les diverses, les vracs solides et les énergies renouvelables s’accompagne d’une nouvelle démarche qualité lancée au second semestre 2017 et conduite par l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos. "Elle a déjà fédéré l’ensemble des associations, syndicats et groupements professionnels du port. Nous entrons dans sa seconde phase avec l’adhésion des entreprises", explique Marie-Hélène Pasquier, secrétaire générale de l’UMF. Après le transitaire Lam France et Logirhône, les sept entreprises de manutention membres du Semfos signeront la charte le 6 février.
Service, environnement et sécurité
Avec l’ambition d'"œuvrer ensemble à renforcer de l’image de la place portuaire", cette démarche qualité valorise les actions de ses entreprises autour de trois thèmes. "Le premier vise à mesurer l’amélioration de la qualité de service au travers d’indicateurs KPI, la fourniture de nouvelles offres et la reconnaissance de leurs expertises. Le deuxième soutient les initiatives des entreprises en matière de développement durable et de réduction de leurs émissions polluantes via, par exemple, le recours aux énergies alternatives comme le gaz naturel, le branchement électrique à quai des navires, ou le report modal. Le troisième rassemble les mesures autour de la sûreté et la sécurité des biens et des personnes", présente Marie-Hélène Pasquier.
Par le biais d’une charte, les signataires s’engagent sur un ou plusieurs thèmes. Dans le cas de la manutention, "l’accent sera mis sur l’amélioration de la productivité via l’aménagement de la rotule à Fos en 2018 optimisant la desserte fluviale et la montée en puissance de nouveaux outillages, dont l’entrée en service des trois plus grands portiques à conteneurs au monde sur les terminaux d’Eurofos et de Seayard. Sur les six dernières années, les investissements publics et privés dans l’activité conteneurs s’élèvent à plus de 600 millions d’euros", indique Jacques Nou, président du Semfos.
Dessertes terrestres
Un autre temps fort de la soirée était consacré aux dessertes terrestres et maritimes.
"Les trois grandes alliances sont présentes à Marseille-Fos. En plus de notre positionnement leader sur l’Afrique du Nord, nous bénéficions donc de services maritimes réguliers hebdomadaires avec l’Asie et l’Amérique du Nord. En ferroviaire, une quarantaine de services par semaine relie 25 destinations au moyen de 160 offres dont une vingtaine avec l’Île-de-France", met en avant Hervé Balladur. Dans l’attente de la navette ferroviaire sur la Suisse d’ici mars prochain avec le concours de Naviland Cargo, le Fresh Food Corridor ouvrira aussi sa desserte au sud de l’Angleterre après Hambourg et Rotterdam. "Ce service aujourd’hui soutenu par l’Europe devrait être pérennisé. Eurorail, Lvanto et Cosco y travaillent sur Rotterdam et recherchent de nouvelles provenances de produits en plus d’Israël", confie Frédéric Pellegrin, directeur projet et développement de Seayard.
À l’étude aussi, la création escomptée "très prochainement" par Jacques Nou, d’un parking poids-lourd pour fluidifier la desserte routière des terminaux à conteneurs de Fos.
Dessertes terrestres
Un autre temps fort de la soirée était consacré aux dessertes terrestres et maritimes.
"Les trois grandes alliances sont présentes à Marseille-Fos. En plus de notre positionnement leader sur l’Afrique du Nord, nous bénéficions donc de services maritimes réguliers hebdomadaires avec l’Asie et l’Amérique du Nord. En ferroviaire, une quarantaine de services par semaine relie 25 destinations au moyen de 160 offres dont une vingtaine avec l’Île-de-France", met en avant Hervé Balladur. Dans l’attente de la navette ferroviaire sur la Suisse d’ici mars prochain avec le concours de Naviland Cargo, le Fresh Food Corridor ouvrira aussi sa desserte au sud de l’Angleterre après Hambourg et Rotterdam. "Ce service aujourd’hui soutenu par l’Europe devrait être pérennisé. Eurorail, Lvanto et Cosco y travaillent sur Rotterdam et recherchent de nouvelles provenances de produits en plus d’Israël", confie Frédéric Pellegrin, directeur projet et développement de Seayard.
À l’étude aussi, la création escomptée "très prochainement" par Jacques Nou, d’un parking poids-lourd pour fluidifier la desserte routière des terminaux à conteneurs de Fos.
