Quatre mois après l'assemblée générale de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), Jean-Philippe Salducci, son président, dresse un premier bilan de la charte de qualité de place portuaire. Selon lui, ce projet n'est pas un vain mot. Elle prend en compte en effet les conditions météorologiques, les pannes d'outillage, etc. Dernière preuve en date, le Syndicat des entrepreneurs de manutention de Marseille-Fos (Semfos) y a adhéré le 25 octobre.
Il indique que l'UMF a présenté cette charte à Berlin en octobre, où elle a participé, dans le cadre de Via Marseille Fos (VMF), au salon de l'European Petrochemical Association (EPCA). Il estime que Marseille, au titre de "south gateway de l'Europe", peut devenir l'entrée Sud d'un axe logistique avec l'Allemagne. Il rend hommage à Renaud Muselier, le président la région Paca, qui est, selon lui, "l'instigateur du projet".
"Le corridor suisse est en place"
Après avoir évoqué la signature d'un contrat de coopération avec Logistics Alliance Germany prévue pour janvier 2018, il a fait le point sur un autre dossier hinterland sur lequel il a travaillé : l'inscription de l'axe Marseille-Genève dans le corridor ferroviaire européen mer du Nord/Méditerranée. "Aujourd'hui, le corridor suisse est en place", indique-t-il. "La création d'un port sec à Lausanne est à l'étude. Deux entreprises ferroviaires suisses tentent de savoir qui va mettre en place la navette", se félicite Jean-Philippe Salducci.
Il indique que l'UMF a présenté cette charte à Berlin en octobre, où elle a participé, dans le cadre de Via Marseille Fos (VMF), au salon de l'European Petrochemical Association (EPCA). Il estime que Marseille, au titre de "south gateway de l'Europe", peut devenir l'entrée Sud d'un axe logistique avec l'Allemagne. Il rend hommage à Renaud Muselier, le président la région Paca, qui est, selon lui, "l'instigateur du projet".
"Le corridor suisse est en place"
Après avoir évoqué la signature d'un contrat de coopération avec Logistics Alliance Germany prévue pour janvier 2018, il a fait le point sur un autre dossier hinterland sur lequel il a travaillé : l'inscription de l'axe Marseille-Genève dans le corridor ferroviaire européen mer du Nord/Méditerranée. "Aujourd'hui, le corridor suisse est en place", indique-t-il. "La création d'un port sec à Lausanne est à l'étude. Deux entreprises ferroviaires suisses tentent de savoir qui va mettre en place la navette", se félicite Jean-Philippe Salducci.
"Les services aux navires ont fourni des efforts importants pour aider au démarrage de la ligne Marseille-Tanger"
Selon lui, l'entrée Sud de l'Europe nécessite un renforcement de la "triconnectivité". Il estime que, si la partie nautique est opérationnelle, l'hinterland doit continuer d'être développé. Et de souligner : "Avec Ci5, nous allons disposer d'un CCS qui va remplir toutes les fonctions".
Interrogé sur l'ouverture du nouveau service ro-ro reliant Marseille à Tanger, il affirme : "Le groupe CMA CGM peut s'assurer du réel soutien de toute la place portuaire. Tous les services aux navires ont d'ailleurs fourni des efforts importants au plan tarifaire pour aider au démarrage de la ligne".
Quant aux services douaniers, qui se sont regroupés au hangar 17, il estime que "tout le monde a joué le jeu".
"Le port constitue le poumon économique de notre territoire", souligne le président de l'UMF, ajoutant que, sur le dossier du développement du "smartport", l'UMF travaille en collaboration avec la CCIMP et l'UPE 13.