Marseille-Fos : les professionnels portuaires veulent "créer un effet de place"

Les acteurs de l'activité breakbulk sur le port de Marseille-Fos ont décidé de jouer collectif pour tenter de "massifier" les flux. Au-delà des huit terminaux dédiés, des dizaines de sociétés sont concernées.
La place portuaire marseillaise soutient le développement de l'activité colis lourd sur ses quais. Son organe de promotion Via Marseille Fos (VMF) a créé en 2016 un groupe de travail spécifique au breakbulk, qui réunit plus de vingt sociétés.
L'idée est de rassembler toutes les parties prenantes du transport maritime autour d'un objectif commun, ramener du trafic en Provence, et de jouer collectif, même entre concurrents. "Le port ne se limite pas à des quais et des dockers, insiste Jean-Claude Sarremejeanne, directeur de la société de manutention Sosersid à Fos-sur-Mer et animateur du groupe de travail. C'est toute une chaîne de professionnels qui est concernée par le transport d'un colis, manutentionnaires, commissionnaires de transport, experts, agents maritimes…"
Les membres de cette communauté misent sur le fait que la bonne réputation du port bénéficiera à chacun de ses acteurs. Ils voient aussi d'un bon œil le fait de réduire la concurrence au prestataires locaux. "Nous voulons créer un effet boule de neige, un effet de place, développe Jean-Claude Sarremejeanne. Si des produits arrivent jusqu'au port de Marseille-Fos, cela profitera à tous. Je préfère voir le fret traité par mon voisin plutôt qu'à Anvers".
À l'écouter, le GPMM débarrassé de "son principal problème", le manque de fiabilité, n'a plus que des qualités à faire valoir, qui doivent lui permettre de "mettre Marseille au niveau où il doit être".

À chacun sa niche

Le port met en avant les spécificités de chacun des huit terminaux, opérés par sept manutentionnaires, capables de manutentionner les colis lourds. Dans les bassins Est (Marseille), Socoma, Med Europe Terminal et Marseille Manutention peuvent compter sur de nombreuses lignes régulières vers le Maghreb et sur un outillage et une expérience en ro-ro. Pour Jean-Claude Sarremejeanne, la réparation navale, avec la résurrection de la forme 10, peut apporter beaucoup de trafic breakbulk dans les bassins marseillais.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15