Si elle a subi un recul inédit au 21e siècle l'activité cargo de l'Aéroport Marseille-Provence ne s'est pas arrêtée pendant les deux mois de confinement. Les opérateurs ont pu contribuer à l'effort face à l'urgence sanitaire et sont prêts à accompagner la reprise économique. La plateforme s'attend à une baisse d'un tiers de son trafic annuel.
Après deux mois de mise sous cloche de la France, Marseille-Provence attendait le rebond du mois de juin. "Mars, avril et mai ont été les trois plus mauvais mois pour le fret depuis plus de vingt ans", selon Jean-Marc Boutigny, en charge de cette activité.
Les chiffres sont pourtant bien moins catastrophiques que ceux du segment des passagers, grâce notamment à la prépondérance de l'express. Moins 27 % en mars (3.792 tonnes) qui a vu l'activité économique se prolonger presque normalement jusqu'au 17 du mois, - 51 % en avril (2.454 t) et - 48 % en mai (2.710 t).
C'est l'express qui a imprimé cette tendance, tandis que le fret classique, très minoritaire, a chuté plus lourdement, de 40 %, 38 % et 75 %, soit 343 t en mars, 308 t en avril et 159 t en mai, dont 19 t de masques ce dernier mois. Seuls Air Corsica et Air France ont maintenu des fréquences passagers régulières.
Les chiffres sont pourtant bien moins catastrophiques que ceux du segment des passagers, grâce notamment à la prépondérance de l'express. Moins 27 % en mars (3.792 tonnes) qui a vu l'activité économique se prolonger presque normalement jusqu'au 17 du mois, - 51 % en avril (2.454 t) et - 48 % en mai (2.710 t).
C'est l'express qui a imprimé cette tendance, tandis que le fret classique, très minoritaire, a chuté plus lourdement, de 40 %, 38 % et 75 %, soit 343 t en mars, 308 t en avril et 159 t en mai, dont 19 t de masques ce dernier mois. Seuls Air Corsica et Air France ont maintenu des fréquences passagers régulières.