
Pour Daniel Manca, le secrétaire général des dockers de Marseille, «la situation est grave». Le délégué syndical s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse de la CGT donnée au pied de la tour de CMA CGM car, selon lui, «une phrase anodine» prononcée par l'armateur Jacques Saadé lors d'une interview accordée à notre confrère régional «La Provence» la semaine dernière a mis «le feu aux poudres». Il estimait qu'il fallait que «les bassins de Marseille gardent la croisière et les passagers, et que les marchandises aillent à Fos». Un schéma qui a hérissé de nombreux portuaires marseillais, y compris la CGT.
L'organisation syndicale «veut défendre ce port qui doit rester industriel dans les actes». Et d'ajouter : "les touristes ne doivent pas remplacer les marchandises".
Pour Pascal Galéoté, le leader du syndicat CGT des agents portuaires des bassins Est de Marseille, souligne : «le trafic ne cesse de décroître, notamment sur le secteur du conteneur. Quant au ro-ro, l'activité de la SNCM en impacte les résultats». Selon lui, «notre action d'aujourd'hui n'est une démarche de kermesse. Le désengagement de l'État doit cesser».
Indiquant que le conseil de discipline de filiale armatoriale de Veolia venait de prononcer le licenciement du secrétaire général CGT des marins de Marseille, Frédéric Alpozzo, et du secrétaire du CE, Marcel Faure, suite au conflit social du car-ferry «Corse», la CGT a souligné : «nous n'accepterons jamais. Le syndicat ne laissera pas faire».
M. Alpozzo accuse Marc Dufour, le président du directoire de la compagnie, de «créer volontairement le conflit». À ses yeux, «on casse le partenariat SNCM-CMN. On coule volontairement les deux compagnies et les 4.000 emplois qui sont en jeu».
L'organisation syndicale «veut défendre ce port qui doit rester industriel dans les actes». Et d'ajouter : "les touristes ne doivent pas remplacer les marchandises".
Pour Pascal Galéoté, le leader du syndicat CGT des agents portuaires des bassins Est de Marseille, souligne : «le trafic ne cesse de décroître, notamment sur le secteur du conteneur. Quant au ro-ro, l'activité de la SNCM en impacte les résultats». Selon lui, «notre action d'aujourd'hui n'est une démarche de kermesse. Le désengagement de l'État doit cesser».
Indiquant que le conseil de discipline de filiale armatoriale de Veolia venait de prononcer le licenciement du secrétaire général CGT des marins de Marseille, Frédéric Alpozzo, et du secrétaire du CE, Marcel Faure, suite au conflit social du car-ferry «Corse», la CGT a souligné : «nous n'accepterons jamais. Le syndicat ne laissera pas faire».
M. Alpozzo accuse Marc Dufour, le président du directoire de la compagnie, de «créer volontairement le conflit». À ses yeux, «on casse le partenariat SNCM-CMN. On coule volontairement les deux compagnies et les 4.000 emplois qui sont en jeu».