Le conseil municipal de Marseille a rejeté lundi 25 juin l'amendement déposé par l'opposition socialiste demandant la mise en place d'une taxe de séjour pour les croisiéristes débarquant dans le premier port de croisière de France. "Il est faux" de dire que les croisiéristes ne paient pas de taxe, a souligné lors du conseil municipal l'adjoint aux finances, Roland Blum (LR), relevant que "5 euros par croisiériste" étaient perçus par le Club de la croisière Marseille-Provence, réunissant les acteurs de la filière pour la promotion de l'activité. Par ailleurs, par l'intermédiaire de l'armateur, les navires paient des taxes au port de Marseille pour financer des investissements, a ajouté l'adjoint. Le président de groupe socialiste, Benoît Payan, avait déposé un amendement pour demander que, comme dans l'hôtellerie, les croisiéristes soient assujettis à la taxe de séjour qui rapporterait selon lui 2 millions d'euros. "Les Marseillais paient la taxe d'habitation la plus chère de France. Dans le moindre dortoir ou palace, on paie une taxe de séjour et, une fois de plus, on a l'impression que les croisiéristes sont complètement exemptés de ça", s'est offusqué lundi Benoît Payan. Les "Marseillais ont aussi payé les infrastructures" pour l'accostage des navires de croisière, a ajouté l'élu socialiste épinglant au passage la pollution générée par les paquebots.
Malgré une baisse de 7 % de ses voyageurs en 2017, Marseille, premier port de croisière français avec 1,55 million de voyageurs, ambitionne de devenir en devenir 2018 le quatrième en Méditerranée, devant Venise, avec 530 escales prévues dans la cité phocéenne, soit 100 de plus qu'en 2017, et 1,75 million de visiteurs espérés. Le GPMM s'est fixé l'objectif d'atteindre les 2 millions de croisiéristes en 2020. En 2016, le produit total de la taxe de séjour s’est élevé à 364 millions d'euros, réparti entre les communes (236 M), les Établissements publics de coopération intercommunale (109 M) et les départements (19 M).
Malgré une baisse de 7 % de ses voyageurs en 2017, Marseille, premier port de croisière français avec 1,55 million de voyageurs, ambitionne de devenir en devenir 2018 le quatrième en Méditerranée, devant Venise, avec 530 escales prévues dans la cité phocéenne, soit 100 de plus qu'en 2017, et 1,75 million de visiteurs espérés. Le GPMM s'est fixé l'objectif d'atteindre les 2 millions de croisiéristes en 2020. En 2016, le produit total de la taxe de séjour s’est élevé à 364 millions d'euros, réparti entre les communes (236 M), les Établissements publics de coopération intercommunale (109 M) et les départements (19 M).