Dans le droit fil de la charte ville-port, le Grand Port maritime de Marseille lance un appel à projets pour l'aménagement du hangar J1 et de ses abords. Un bâtiment et son périmètre situés à proximité des grilles qui séparent la ville du port. L'objectif est de générer de nouvelles recettes foncières.
Après avoir signé avec le gestionnaire de données Interxion qui s'installera dans des bâtiments historiques des bassins Est, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) poursuit ses projets de diversification de recettes foncières tout en restant attaché à leur vocation commerciale et industrielle. L'appel à projets sera lancé avant juillet 2017 pour les trois niveaux du hangar J1, 10.000 m2 de terre-pleins attenants, 150 mètres linéaires de quai, un plan d'eau de 4.000 m2 situé au sud du bâtiment et, enfin, au sud de la digue du large, un linéaire de 700 mètres.
"Dans le cadre de cet appel à projets, nous proposons l'aménagement à long terme du J1 et de ses abords", indique Jean-Marc Forneri, le président du Conseil de surveillance du GPMM. Activités hôtelières, de loisir, culturelles ou de formation... Il attend des projets innovants en lien avec l'activité maritime mais écartera tout ce qui ne contribuera pas à la valorisation patrimoniale du site. Ainsi, l'idée d'un casino est d'emblée exclue. Selon lui, "un centre de congrès serait un plus".
"L'appel à projets va attirer de grands architectes car il s'agit d'un bâtiment historique, construit en 1923 par la société Eiffel".
"Des revenus fonciers destinés à financer des investissements"
Les candidats intéressés devront remettre leur offre avant décembre 2017. Trois ou quatre seront retenus en février 2018 dans le cadre de la sélection. "En juin 2018, un jury international se réunira et le Conseil de surveillance remettra l'offre finale", ajoute Jean-Marc Forneri.
Du coup, dès 2020, le trafic voyageurs sur le Maghreb, dont une partie est traitée au J1, sera déplacé vers le cap Janet, à quelques kilomètres du centre-ville.
De son côté, Christine Cabau-Woehrel, la présidente du Directoire, souhaitant une nouvelle fois tordre le coup aux idées reçues, tempère : "Nous tenons à préserver l'activité portuaire dans les bassins Est". D'ailleurs, l'autre côté du hangar J1, qui n'est pas inclus dans l'appel à projets, conservera sa vocation initiale avec des escales de car-ferries.
Après avoir rappelé que le GPMM s'étend sur 400 hectares dans les bassins Est et sur 10.000 hectares dans les bassins Ouest, Jean-Marc Forneri explique le sens de la démarche opérée : "Vu que les ressources de l'État se sont réduites et que les collectivités territoriales se trouvent dans une situation financière difficile, le GPMM doit de plus en plus faire appel à ses ressources propres pour réaliser ses investissements. Nous avons donc besoin de recettes pour investir dans de nouveaux terminaux conteneurs à Fos, etc." Il souligne en outre que le projet pour le J1 s'inscrit dans l'esprit de la "charte ville-port".
"Dans le cadre de cet appel à projets, nous proposons l'aménagement à long terme du J1 et de ses abords", indique Jean-Marc Forneri, le président du Conseil de surveillance du GPMM. Activités hôtelières, de loisir, culturelles ou de formation... Il attend des projets innovants en lien avec l'activité maritime mais écartera tout ce qui ne contribuera pas à la valorisation patrimoniale du site. Ainsi, l'idée d'un casino est d'emblée exclue. Selon lui, "un centre de congrès serait un plus".
"L'appel à projets va attirer de grands architectes car il s'agit d'un bâtiment historique, construit en 1923 par la société Eiffel".
"Des revenus fonciers destinés à financer des investissements"
Les candidats intéressés devront remettre leur offre avant décembre 2017. Trois ou quatre seront retenus en février 2018 dans le cadre de la sélection. "En juin 2018, un jury international se réunira et le Conseil de surveillance remettra l'offre finale", ajoute Jean-Marc Forneri.
Du coup, dès 2020, le trafic voyageurs sur le Maghreb, dont une partie est traitée au J1, sera déplacé vers le cap Janet, à quelques kilomètres du centre-ville.
De son côté, Christine Cabau-Woehrel, la présidente du Directoire, souhaitant une nouvelle fois tordre le coup aux idées reçues, tempère : "Nous tenons à préserver l'activité portuaire dans les bassins Est". D'ailleurs, l'autre côté du hangar J1, qui n'est pas inclus dans l'appel à projets, conservera sa vocation initiale avec des escales de car-ferries.
Après avoir rappelé que le GPMM s'étend sur 400 hectares dans les bassins Est et sur 10.000 hectares dans les bassins Ouest, Jean-Marc Forneri explique le sens de la démarche opérée : "Vu que les ressources de l'État se sont réduites et que les collectivités territoriales se trouvent dans une situation financière difficile, le GPMM doit de plus en plus faire appel à ses ressources propres pour réaliser ses investissements. Nous avons donc besoin de recettes pour investir dans de nouveaux terminaux conteneurs à Fos, etc." Il souligne en outre que le projet pour le J1 s'inscrit dans l'esprit de la "charte ville-port".
