Galvanisé par la perspective d'une politique monétaire plus souple, l'or a renoué avec les niveaux d'avril, après quatre semaines de hausse. L'once d'or a ainsi "dépassé le seuil psychologique de 1.900 dollars", souligne Han Tan, analyste chez Exinity, relevant que "le métal a clairement profité d'une inflation américaine en berne".
Le cours de l'or a également été soutenu récemment par les achats de banques centrales, notamment en Russie, Moscou cherchant à s'émanciper du dollar.
L'instabilité géopolitique continue par ailleurs de pousser les particuliers vers le métal jaune. Les Russes ont ainsi acheté l'équivalent de 57 tonnes d'or en 2022, contre seulement 6 tonnes en 2021. Cela a permis de limiter une abondance d'or russe sur le marché vendu à un prix moins élevé pour appâter les acheteurs internationaux malgré les sanctions, "la Russie étant le deuxième producteur mondial", rappellent les analystes de ING.
Le cuivre bénéficie de bonnes perspectives en matière de demande
Le cuivre a pour sa part commencé l'année 2023 en hausse, atteignant le 12 janvier un plus haut en sept mois jeudi. "Les espoirs d'une augmentation de la demande en Chine ont déjà provoqué une forte hausse des prix des métaux de base", estime Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, le pays étant le premier consommateur de métaux industriels au monde.
Le 12 janvier, le cuivre a culminé à 9.240 dollars la tonne sur la Bourse des métaux de Londres (LME), son prix record depuis juin 2022.
En plus de "bonnes perspectives en matière de demande", les cours du cuivre bénéficient aussi "du fait que la production souffre encore des coûts élevés de l'énergie", ce qui devrait "donner du dynamisme aux prix à moyen terme", ajoute Barbara Lambrecht.
Le cours de l'or a également été soutenu récemment par les achats de banques centrales, notamment en Russie, Moscou cherchant à s'émanciper du dollar.
L'instabilité géopolitique continue par ailleurs de pousser les particuliers vers le métal jaune. Les Russes ont ainsi acheté l'équivalent de 57 tonnes d'or en 2022, contre seulement 6 tonnes en 2021. Cela a permis de limiter une abondance d'or russe sur le marché vendu à un prix moins élevé pour appâter les acheteurs internationaux malgré les sanctions, "la Russie étant le deuxième producteur mondial", rappellent les analystes de ING.
Le cuivre bénéficie de bonnes perspectives en matière de demande
Le cuivre a pour sa part commencé l'année 2023 en hausse, atteignant le 12 janvier un plus haut en sept mois jeudi. "Les espoirs d'une augmentation de la demande en Chine ont déjà provoqué une forte hausse des prix des métaux de base", estime Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, le pays étant le premier consommateur de métaux industriels au monde.
Le 12 janvier, le cuivre a culminé à 9.240 dollars la tonne sur la Bourse des métaux de Londres (LME), son prix record depuis juin 2022.
En plus de "bonnes perspectives en matière de demande", les cours du cuivre bénéficient aussi "du fait que la production souffre encore des coûts élevés de l'énergie", ce qui devrait "donner du dynamisme aux prix à moyen terme", ajoute Barbara Lambrecht.
L'arabica et le robusta en perte de plus de 20 %
En revanche, les pressions inflationnistes et le ralentissement de l'économie mondiale cumulés à la guerre en Ukraine ont fortement pesé sur la demande de café qui a du mal à se reprendre.
Sur l'ensemble de l'année 2022, le café arabica à New York a perdu environ 25 % avant de rebondir légèrement début 2023, et le café robusta à Londres 23 %.
"Cette situation est due (...) aux inquiétudes concernant la demande, ainsi qu'à une reprise de l'offre au Brésil après une saison 2022 difficile", explique Ole Hansen, analyste chez Saxobank.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars 2023 valait 149,55 cents, contre 158,30 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2023 valait 1.914 dollars vendredi contre 1.825 dollars il y a une semaine, à la clôture.