Matières premières : le zinc au plus bas, l'or à un plateau

Le cours de l'or est resté "relativement élevé" la semaine dernière, tandis que "les inquiétudes concernant l'impact du coronavirus sur l'économie mondiale assurent un environnement favorable" pour le métal jaune, a expliqué Han Tan, analyste chez FXTM.
Considéré comme une valeur refuge, l'or a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes politiques ou économiques. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.581,60 dollars vendredi 14 février, contre 1.570,44 dollars le vendredi précédent à la clôture. Début janvier, il avait dépassé les 1.600 dollars pour la première fois depuis 2013.

Le zinc prend l'eau

Le zinc a touché lundi 10 février un plus bas depuis juillet 2016, à 2.117 dollars la tonne, pénalisé par les craintes pesant sur la croissance chinoise dont l'industrie est particulièrement gourmande en métaux de base. Il avait amorcé une reprise au début de mois de décembre, stoppée nette dans la seconde partie du mois de janvier, alors que la Chine prenait des mesures drastiques afin d'enrayer la propagation de l'épidémie, comme des restrictions de déplacements et le confinement de plusieurs dizaines de millions de personnes.
"Le manque de réels stocks de zinc a contribué à soutenir les prix ces dernières années, en dépit d'un surplus de l'offre et d'une production croissante en Chine", a rappelé Wenyu Yao, analyste chez ING. "Mais ces dernières semaines, des signaux indiquent que la tendance est en train de changer", a-t-elle ajouté, dont les niveaux de stocks du London Metal Exchange (LME) et du Shanghai Futures Exchange en forte augmentation. "Ce n'est pas la propagation de l'épidémie qui a causé ce tournant, elle l'a juste accéléré", a complété Wenyu Yao.
Sur le London Metal Exchange, la tonne de zinc pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.152 dollars vendredi, contre 2.145 dollars le vendredi précédent à la clôture.

Le sucre un pas en arrière

Les cours du sucre blanc et du sucre brut étaient orientés en légère baisse la semaine dernière, malgré un marché attendu en déficit mais à un degré moindre que la saison précédente. "La plupart des observateurs s'attendent à un déficit de l'offre sur le marché" pour la prochaine saison, mais "beaucoup plus faible que les 7 millions de tonnes" de 2019-2020, a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. En cause, l'analyste pointe une "augmentation significative" de la production de certains pays, comme l'Inde et le Brésil.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 412,70 dollars, contre 416,20 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 14,60 cents à la même heure, contre 14,69 cents sept jours auparavant.

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