"Pour les mois et peut-être les années qui viennent, le modèle basé sur l'exploration et le développement (de gisements d'hydrocarbures, NDLR) ne peut pas tenir la route", a observé le président du groupe Maurel et Prom, Jean-François Hénin. Conséquence des cours pétroliers en berne, le groupe a réduit l'an dernier son programme d'exploration "aux seuls engagements contractuels minimum".
Activités arrêtées au Congo
Pour 2016, le budget consacré prévoit 17 millions de dollars, soit 46 % de moins qu'en 2015, et cela "va encore diminuer" en 2017. L'entreprise qui "ajuste l'activité en fonction des prix du baril", prévoit aussi un recul des investissements dans la production à 43 millions de dollars cette année. Des activités seront arrêtées ou fermées au Congo, au Pérou, au Mozambique, en Syrie, et des programmes de travaux sont reportés au Canada et en Colombie notamment.
L'année 2015 "a été traumatisante pour l'industrie" pétrolière frappée par une chute de 47 % des prix de l'or noir, reconnaît Jean-François Hénin. Celle-ci a eu un impact direct sur le chiffre d'affaires (en baisse de 50 %) du groupe et sur son résultat opérationnel courant, qui a fondu de 265 millions à 9 millions. Maurel et Prom, qui a été amené à déprécier pour 256 millions d'euros d'actifs dans les activités d'exploration et de forage, accuse ainsi une perte nette de 95 millions d'euros sur l'exercice, contre un bénéfice net de 13 millions d'euros en 2014. Au total, il a vendu 5,8 millions de barils sur l'année écoulée, soit 16 % de moins en un an. Ce qui ne l'empêche pas d'anticiper toutefois une nette hausse de sa production à 28.000 barils par jour en 2016.
Activités arrêtées au Congo
Pour 2016, le budget consacré prévoit 17 millions de dollars, soit 46 % de moins qu'en 2015, et cela "va encore diminuer" en 2017. L'entreprise qui "ajuste l'activité en fonction des prix du baril", prévoit aussi un recul des investissements dans la production à 43 millions de dollars cette année. Des activités seront arrêtées ou fermées au Congo, au Pérou, au Mozambique, en Syrie, et des programmes de travaux sont reportés au Canada et en Colombie notamment.
L'année 2015 "a été traumatisante pour l'industrie" pétrolière frappée par une chute de 47 % des prix de l'or noir, reconnaît Jean-François Hénin. Celle-ci a eu un impact direct sur le chiffre d'affaires (en baisse de 50 %) du groupe et sur son résultat opérationnel courant, qui a fondu de 265 millions à 9 millions. Maurel et Prom, qui a été amené à déprécier pour 256 millions d'euros d'actifs dans les activités d'exploration et de forage, accuse ainsi une perte nette de 95 millions d'euros sur l'exercice, contre un bénéfice net de 13 millions d'euros en 2014. Au total, il a vendu 5,8 millions de barils sur l'année écoulée, soit 16 % de moins en un an. Ce qui ne l'empêche pas d'anticiper toutefois une nette hausse de sa production à 28.000 barils par jour en 2016.