
Ne pas se laisser induire en erreur par le chiffre-clé habituel : certes, le Port autonome de Strasbourg a annoncé une baisse de trafic de 17 % en 2011 pour aboutir au total de 7,64 millions de tonnes, mais l’année a été plutôt bonne pour lui. L’explication vient du double phénomène bien connu : basses eaux de printemps puis d’automne ; paralysie temporaire de la navigation rhénane en raison du chavirage du bateau-citerne Waldhof en début d’année. L’ensemble cumule quelques quatre mois de perturbations. «Une fois que les conditions de navigation étaient revenues à la normale, le trafic a, chaque fois, repris très rapidement», indique la direction du Port. En somme, le trafic reste structurellement orienté à la hausse.
Le ferroviaire premier bénéficiaire du report modal
La lecture statistique est donc toutefois opposée. Les principales baisses ont touché les produits pétroliers (- 32 % pour un trafic total ramené à 1,812 million de tonnes), les produits chimiques (- 23 %, à 185.000 tonnes), les objets manufacturés (- 14 %, à 961.500 tonnes) et les graviers. Plus gros poste local, ceux-ci ont reculé de 12,5 % pour terminer l’année à 2,72 millions de tonnes. Les céréales baissent de 4,5 % (1,19 million de tonnes). En sens inverse, la seule augmentation notable concerne les «autres matériaux de construction», en progression de près de 14 %, à 115.800 tonnes.
Le conteneur ferroviaire à la rescousse
Le conteneur fluvial a davantage limité son recul que le vrac. Il s’affiche à – 10 % mais reste au-dessus du seuil des 100.000 EVP (103.900) synonyme de forte activité historique. Et tous modes confondus, il est en hausse de 6,7 %, soit un total de 385.240 EVP. Le ferroviaire a été le premier destinataire des transports qui n’ont pu s’effectuer par barge. Sa croissance de 72 % l’amène à un niveau record de 65.350 EVP, assez proche du fluvial. Les opérateurs ont développé des navettes de remplacement, dont récemment le hollandais Ter Haak, créateur l’an dernier d’une liaison vers Rotterdam. «Cela démontre que le choix d’un terminal trimodal au Nord était judicieux, sachant que le terminal Sud connaît lui aussi une croissance au niveau du ferroviaire», souligne le Port autonome. Le terminal Nord se dotera d’ailleurs en fin d’année d’un portique spécifiquement dédié au ferroviaire. L’appel d’offres pour sa construction a été lancé.
L’extension du site portuaire de Lauterbourg, dont la création d’un terminal conteneurs de 200.000 EVP de capacité, le dossier de l’Opérateur ferroviaire de proximité (OFP) et celui du schéma d’urbanisation autour de la zone portuaire figurent parmi les principales échéances de 2012.
Le conteneur ferroviaire à la rescousse
Le conteneur fluvial a davantage limité son recul que le vrac. Il s’affiche à – 10 % mais reste au-dessus du seuil des 100.000 EVP (103.900) synonyme de forte activité historique. Et tous modes confondus, il est en hausse de 6,7 %, soit un total de 385.240 EVP. Le ferroviaire a été le premier destinataire des transports qui n’ont pu s’effectuer par barge. Sa croissance de 72 % l’amène à un niveau record de 65.350 EVP, assez proche du fluvial. Les opérateurs ont développé des navettes de remplacement, dont récemment le hollandais Ter Haak, créateur l’an dernier d’une liaison vers Rotterdam. «Cela démontre que le choix d’un terminal trimodal au Nord était judicieux, sachant que le terminal Sud connaît lui aussi une croissance au niveau du ferroviaire», souligne le Port autonome. Le terminal Nord se dotera d’ailleurs en fin d’année d’un portique spécifiquement dédié au ferroviaire. L’appel d’offres pour sa construction a été lancé.
L’extension du site portuaire de Lauterbourg, dont la création d’un terminal conteneurs de 200.000 EVP de capacité, le dossier de l’Opérateur ferroviaire de proximité (OFP) et celui du schéma d’urbanisation autour de la zone portuaire figurent parmi les principales échéances de 2012.